Plus on obtient des informations sanitaires en ligne grâce aux moteurs de recherche ou aux médias sociaux, plus on est exposé à la désinformation. Une perception erronée des risques pour la santé, comme le tabagisme, la consommation d’alcool, les régimes alimentaires déséquilibrés ou la sédentarité, peut être à l’origine de nombreuses maladies non transmissibles telles que les cancers ou le diabète, des maladies qui ont des conséquences sur l’existence et peuvent s’avérer fatales.
Afin d’inverser cette tendance, le Bureau européen de l’OMS pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles présente la nouvelle « Boîte à outils de l’OMS pour lutter contre la désinformation sur les maladies non transmissibles ». Le rapport met en évidence les défis à relever, fournit des exemples positifs et explique comment l’on peut tirer les enseignements de l’expérience passée, notamment de la pandémie de COVID-19, afin de lutter avec succès contre la désinformation liée aux maladies non transmissibles.
Types de désinformation et moyens de lutte efficaces
Le directeur régional de l’OMS pour l’Europe, le docteur Hans Henri P. Kluge, ouvrira l’événement de présentation en ligne. Celui-ci réunira des experts représentant différents groupes de parties prenantes, notamment des délégués d’États membres, ainsi que des intervenants du secteur des médias et des membres du personnel de l’OMS. Le débat se concentrera sur les points suivants :
- les nouveaux types de campagnes de désinformation en ligne ;
- les obstacles actuels à la prise de mesures efficaces pour contrer la désinformation ;
- la présentation de plusieurs études de cas nationales, du secteur des médias et de la société civile ;
- les moyens de renforcer la lutte contre la désinformation.
La nouvelle boîte à outils de l’OMS introduit le concept de triple entente dans la lutte contre la désinformation. Il s’agit d’une méthodologie globale dans laquelle différents niveaux de gouvernance coopèrent et tirent parti du potentiel de chacun.