Le 18 décembre, l’OMS/Europe marque la Journée internationale des migrants en appelant les décideurs et chacun d’entre nous à inclure les migrants dans la quête d’une couverture sanitaire universelle pour tous. Permettre aux migrants de bénéficier de tous les services de santé ne signifie pas uniquement octroyer officiellement des droits. Encore faut-il des services de santé inclusifs et non discriminatoires, et une garantie de qualité des soins.
Les migrants restent confrontés à de nombreuses difficultés lorsqu’ils tentent d’accéder aux soins de santé (statut juridique, barrières linguistiques, manque de ressources...). Ces obstacles doivent être levés pour mettre en place des systèmes de santé inclusifs et centrés sur la personne. Les migrants eux-mêmes ont de nombreuses idées intéressantes sur la manière d’y parvenir.
Un nouveau rapport de l’OMS/Europe souligne la nécessité de mener des « recherches avec » les migrants, plutôt que des « recherches sur » les migrants. Le nouveau rapport, intitulé « Participatory health research with migrants: a country implementation guide » [Guide pour la réalisation, dans les pays, d’études sur la santé en participation avec les migrants], qui sera présenté le 19 décembre, se penche sur le rôle important que les migrants eux-mêmes peuvent jouer dans les recherches sur la santé, afin de rendre les systèmes de santé plus sensibles à leurs besoins.