L’OMS collabore avec les autorités kirghizes pour réduire le risque d’infection à la COVID-19 aux postes-frontières

3 décembre 2020

Le franchissement des frontières peut présenter un risque de propagation de la COVID-19 si des mesures d’atténuation appropriées ne sont pas prises dans les aéroports et aux postes-frontières terrestres. Au Kirghizistan, l’OMS a mené une enquête dans 3 aéroports internationaux et à 4 postes-frontières terrestres afin de déterminer le niveau de mise en œuvre des mesures de prévention sur le terrain.

Le personnel des aéroports et des postes-frontières terrestres a été invité à remplir un questionnaire d’auto-évaluation sur la base d’une liste de contrôle reprenant des questions et des considérations clés. L’enquête a été conçue dans le but d’évaluer les connaissances et les équipements nécessaires pour intervenir face aux risques de transmission de la COVID-19, ainsi que de délivrer des conseils sur la manière de réduire ces risques chez les voyageurs, les équipages des compagnies aériennes et le personnel au sol.

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Les personnes passant par le poste-frontière de Dostuk entre le Kirghizistan et l’Ouzbékistan répondent à des questions sur leur état de santé avant de se faire prendre leur température.

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La liste de contrôle de l’OMS est utilisée pour évaluer les mesures de protection au point de passage terrestre de Torugart, situé dans une zone reculée du Kirghizistan à la frontière avec la Chine, à 4 350 mètres au-dessus du niveau de la mer.

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Le personnel du poste de contrôle frontalier d’Irkeshtam encourage les voyageurs à se tenir à 1 mètre les uns des autres lorsqu’ils remplissent les formulaires d’entrée avant le passage de la frontière.

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Conformément aux recommandations nationales de santé publique, tous les véhicules traversant la frontière, comme ces camions à Kyzyl-Kiya, doivent être désinfectés afin de limiter autant que possible le risque de propagation de la COVID-19.

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L’aéroport international de Manas est l’un des points d’entrée où des panneaux ont été installés pour rappeler aux voyageurs de respecter les règles de distanciation physique.

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Des marquages au sol sont aussi utilisés afin que le personnel et les voyageurs puissent se maintenir à une distance d’au moins 1 mètre entre eux, comme ici à l’aéroport international de Tamachy.

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Des salles d’isolement, comme celles de l’aéroport international d’Osh, sont disponibles pour les voyageurs qui présentent des signes et des symptômes d’infection respiratoire et qui ont été exposés à la COVID-19. Les voyageurs sont isolés avant d’être transférés en toute sécurité dans un établissement de soins de santé pour une évaluation plus approfondie.

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