Journée mondiale de lutte contre le paludisme 2025

Journée mondiale de lutte contre le paludisme 2025

‎25 avril ‎

 

597 000 décès en 2023

 

 

263 millions de nouveaux cas en 2023

 

 

95 % de l’ensemble des cas enregistrés dans la Région africaine de l’OMS

 

Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs
pour mettre fin au paludisme

Dans les années 1960, le paludisme était en recul. Ces progrès se sont poursuivis jusqu’à ce que les efforts mondiaux d’éradication soient interrompus, en 1969, entraînant la perte de millions de vies. Il a fallu 30 ans pour que le monde se mobilise à nouveau contre cette maladie meurtrière. Ne laissons pas l’histoire se répéter.

Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme

 À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme 2025, l’OMS, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et d’autres partenaires s’associent pour promouvoir la campagne « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme », une initiative communautaire visant à revitaliser les efforts à tous les niveaux – des politiques mondiales à l’action locale – de sorte à progresser plus vite vers l’élimination du paludisme.

La communauté internationale s’est réengagée dans la lutte contre le paludisme à la fin des années 1990. Résultat : environ 2,2 milliards de cas et 12,7 millions de décès ont été évités sur plus de 20 ans. Mais après des années d’améliorations régulières, les progrès ont ralenti. Aujourd’hui, le paludisme tue environ 1 personne chaque minute, la majorité des décès survenant dans la Région africaine de l’OMS.

Les acquis durement obtenus au fil des décennies sont en péril et il semble difficile de réaliser de nouveaux progrès. Les événements climatiques extrêmes, les conflits, les urgences humanitaires et les tensions économiques perturbent les efforts de lutte dans de nombreux pays d’endémie, entravant l’accès de dizaines de millions de personnes aux services nécessaires pour prévenir, détecter et traiter la maladie. Sans traitement rapide, le paludisme peut rapidement évoluer vers une forme grave et entraîner la mort.

Il est temps de nous réengager pour mettre fin au paludisme. Nous disposons des connaissances, des outils vitaux et des méthodes ciblées de prévention, de détection et de traitement pour vaincre cette maladie. Nous devons réinvestir dans les interventions éprouvées, réimaginer nos stratégies pour surmonter les obstacles actuels et raviver nos efforts collectifs, aux côtés des pays et des communautés, afin de progresser plus vite vers l’élimination du paludisme.

Nous savons comment mettre fin au paludisme. Le choix nous appartient : agir maintenant ou risquer de perdre du terrain. L’élimination du paludisme n’est pas seulement une priorité de santé publique : c’est un investissement pour un avenir plus équitable, plus sûr et plus prospère pour toutes les nations.

En cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme, réinvestissons, réimaginons notre action et ravivons nos efforts communs pour mettre fin au paludisme.

 

 

Soutenez la campagne !

Donnez un nouvel élan au soutien

Relancez les efforts à tous les niveaux, de la politique mondiale à l’action communautaire, afin de ‎progresser plus vite vers l’élimination du paludisme ‎

   

Pérennisez les investissements

Plaidez pour des investissements accrus dans les programmes de lutte et d’élimination, notamment en ‎contribuant au succès de la reconstitution des ressources du Fonds mondial et de Gavi, l’Alliance du ‎Vaccin, en 2025. ‎

 

Promouvez l’innovation

Face à l’évolution des défis en matière de paludisme, il faut promouvoir des stratégies et des approches ‎novatrices. ‎

    

Mobilisez les communautés

Mettez l’accent sur la prise en main par les pays, mobilisez activement les communautés et mettez en ‎œuvre des stratégies axées sur les données. ‎

    

 

En savoir plus sur le paludisme

Programme mondial de lutte contre le paludisme

WHO / Fanjan Combrink
Rebecca and her child Mercy under a mosquito net at home in Gyabankrom, Central Region, Ghana.
© Photo