• Le Brésil a signalé au total plus de 14 millions de cas de COVID-19 et plus de 400 000 décès. Les cas diminuent désormais depuis quatre semaines consécutives, et les hospitalisations et les décès sont également en baisse. C’est une bonne nouvelle, et nous espérons que cette tendance va se poursuivre. Mais la pandémie nous a appris qu’aucun pays ne peut jamais baisser la garde.
  • L’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) et l’OMS travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement brésilien pour répondre aux besoins urgents en médicaments et autres fournitures (produits de diagnostic, oxygène et masques), et nous avons contribué à trouver des médicaments, pour une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars, que les pouvoirs publics sont maintenant en mesure d’acheter. D’autres partenaires, dont l’Espagne, le Portugal et des entreprises privées, ont également fait don de fournitures essentielles.
  • Le Brésil est en train d’accroître la production de vaccins anti-COVID-19 sur son territoire et a rejoint l’initiative de l’Organisation mondiale du commerce visant à augmenter la production de vaccins grâce au transfert de technologie. L’OMS et l’OPS expriment leur solidarité avec le Brésil.
  • Même si le nombre de cas et de décès est en baisse, il est de la plus haute importance d’apporter notre soutien aux agents de santé et de continuer à adopter une approche globale et coordonnée de sorte à faire reculer la transmission et à empêcher une recrudescence des cas et de nouvelles pertes de vies humaines. Cela passe par des mesures de santé publique telles que la surveillance, les tests, la recherche des contacts, la mise en quarantaine et la prise en charge compassionnelle, mais aussi par des mesures individuelles comme la distanciation physique, les masques, l’hygiène des mains et la ventilation.

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Bonjour, bon après-midi ou bonsoir.

Ces deux dernières semaines, l’Inde a été au centre de l’attention du monde entier, et même si ce pays reste confronté à une grave crise, nous nous réjouissons du soutien international qui lui est témoigné.

Cependant, il ne faut pas oublier que la transmission reste intense dans de nombreux autres pays du globe.

Comme vous le savez, le Brésil est l’un des pays les plus durement touchés par la pandémie de COVID-19.

Depuis le début du mois de novembre, le Brésil connaît une crise aiguë, avec une augmentation du nombre de cas, d’hospitalisations et de décès, notamment chez des personnes jeunes.

Au mois d’avril, les unités de soins intensifs ont fonctionné presque à plein régime dans tout le pays.

Le Brésil a signalé au total plus de 14 millions de cas de COVID-19 et plus de 400 000 décès.

Les cas diminuent désormais depuis quatre semaines consécutives, et les hospitalisations et les décès sont également en baisse. C’est une bonne nouvelle, et nous espérons que cette tendance va se poursuivre. Mais la pandémie nous a appris qu’aucun pays ne peut jamais baisser la garde.

Le Brésil a une longue et belle histoire en matière de santé publique, marquée par trois décennies d’investissements dans le renforcement des soins de santé primaires et de progrès en direction de la couverture sanitaire universelle.

Mais la pandémie a durement touché le système de santé brésilien et menace de réduire à néant ces acquis.

L’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) et l’OMS collaborent étroitement avec le gouvernement brésilien pour répondre aux besoins urgents en médicaments et autres fournitures (produits de diagnostic, oxygène et masques), et nous avons contribué à trouver des médicaments, pour une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars, que les pouvoirs publics sont maintenant en mesure d’acheter.

D’autres partenaires, dont l’Espagne, le Portugal et des entreprises privées, ont également fait don de fournitures essentielles.

Tous les pays auront des leçons à tirer de cette pandémie. Mais il y a des domaines dans lesquels le Brésil obtient de bons résultats, comme la détection précoce, la télésurveillance des patients et le déploiement des vaccins, qui sont réservés en priorité aux agents de santé, aux communautés autochtones et aux personnes âgées.

Le Brésil est en train d’accroître la production de vaccins anti-COVID-19 sur son territoire et a rejoint l’initiative de l’Organisation mondiale du commerce visant à augmenter la production de vaccins grâce au transfert de technologie.

L’OMS et l’OPS expriment leur solidarité avec le Brésil. La semaine dernière, j’ai eu l’honneur de discuter par visioconférence avec le Ministre des affaires étrangères du Brésil, M. Carlos Alberto França, et j’ai également eu l’honneur de m’entretenir avec le nouveau Ministre de la santé, M. Marcelo Queiroga.

J’ai maintenant l’insigne honneur d’accueillir le Dr Queiroga. M. le Ministre, je vous remercie de vous joindre à nous aujourd’hui. Obrigado. Vous avez la parole.

[Le Dr Queiroga s’adresse aux médias]

Obrigado, M. le Ministre, et merci encore une fois.

Même si le Siège et le Bureau régional des Amériques jouent un rôle de soutien important, le travail sur le terrain de l’OMS et de l’OPS au Brésil est mené par un bureau de pays extrêmement compétent et dévoué, dirigé par notre représentante dans le pays, la Dre Socorro Gross.

Dre Gross, merci pour tout ce que vous et votre équipe avez fait et continuez à faire. Bienvenue, vous avez la parole.

[La Dre Gross s’adresse aux médias]

Merci beaucoup, Dre Gross. J’adresse mes salutations et ma profonde reconnaissance à tous nos collègues de l’OMS/OPS du bureau de pays au Brésil. Nous sommes très fiers de vous compter parmi nos collègues.

Bien sûr, le Brésil n’est pas le seul pays des Amériques à être durement frappé par la COVID-19. La Région des Amériques a été la Région du monde la plus durement touchée par la pandémie.

J’ai maintenant le grand privilège d’accueillir le Dr Ciro Ugarte, Directeur du Département des urgences sanitaires de la Région des Amériques de l’OMS et de l’Organisation panaméricaine de la santé.

Ciro, merci pour votre leadership tout au long de cette période terriblement difficile pour votre Région. Bienvenue, vous avez la parole.

[Le Dr Ugarte s’adresse aux médias]

Merci, Ciro. Je remercie et salue tous nos collègues de l’OPS pour leur leadership et leur soutien exceptionnels au Brésil et à tous les États Membres de la Région des Amériques.

Même si le nombre de cas et de décès est en baisse, il est de la plus haute importance d’apporter notre soutien aux agents de santé et de continuer à adopter une approche globale et coordonnée de sorte à faire reculer la transmission et à empêcher une recrudescence des cas et de nouvelles pertes de vies humaines.

Cela passe par des mesures de santé publique telles que la surveillance, les tests, la recherche des contacts, la mise en quarantaine et la prise en charge compassionnelle.

Mais aussi par des mesures individuelles comme la distanciation physique, les masques, l’hygiène des mains et la ventilation.

Si chacun apporte sa contribution, qu’il s’agisse des autorités nationales à tous les niveaux, de l’OMS, de l’OPS et de nos partenaires, du secteur privé, des organisations confessionnelles, de la société civile, des communautés et de chaque Brésilien, nous vaincrons ce virus.

Christian, vous avez la parole.