Excellence Madame la Commissaire Stella Kyriakides,
Madame la Directrice générale Sandra Gallina,
Chers collègues et amis, merci de vous joindre à nous aujourd’hui.
Je salue également le Commissaire Thierry Breton et le Directeur général Roberto Viola, qui n’ont malheureusement pas pu être parmi nous aujourd’hui.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance des solutions de santé numériques pour faciliter l’accès aux services de santé.
Alors que la phase d’urgence de la pandémie de COVID-19 est désormais terminée, les investissements dans les infrastructures numériques restent une ressource importante pour les systèmes de santé, ainsi que pour les économies et les sociétés dans leur ensemble.
Comme de nombreux pays, l’Union européenne (UE) a réalisé d’importants investissements dans les certificats COVID-19 pour aider les personnes à se déplacer de la manière la plus sûre possible pendant la pandémie.
Le système de certification de l’Union européenne a été utilisé par les 27 États membres de l’UE et par plus de 50 autres pays.
En s’appuyant sur le succès du système mis en place par l’UE, l’OMS est fière de créer aujourd’hui le Réseau mondial de certification sanitaire numérique.
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements à l’Union européenne pour l’excellent système de certification que vous nous avez transféré, et nous avons la chance de le développer davantage.
L’OMS débutera aujourd’hui les opérations du réseau avec le certificat COVID-19 existant, en tant que bien public mondial.
Par la suite, nous élargirons cette infrastructure en intégrant d’autres utilisations, telles qu’un certificat international de vaccination numérisé, des cartes de vaccination systématique et l’internationalisation des données récapitulatives du patient.
L’OMS continuera de collaborer avec l’ensemble des Régions pour faire en sorte que le réseau soit accessible à l’échelle mondiale, en intégrant les expériences et les normes pertinentes d’autres pays et régions.
Il est important de souligner que la protection de la vie privée est essentielle. L’OMS n’aura accès à aucune donnée personnelle sur la santé. Nous ne conserverons qu’un répertoire des clés publiques pouvant être utilisées pour vérifier l’authenticité des dossiers médicaux numériques d’un État Membre.
Le Réseau mondial de certification sanitaire numérique constituera un élément important de nos efforts visant à renforcer les systèmes de santé et à aider nos États Membres à mieux se préparer à la prochaine épidémie ou pandémie.
Le réseau pourrait également jouer un rôle crucial dans les situations humanitaires transfrontalières, en veillant à ce que les personnes aient accès à leurs dossiers médicaux et à leurs informations d’identification lorsqu’elles franchissent les frontières en raison de conflits, de la crise climatique ou d’autres situations d’urgence.
L’OMS renouvelle ses remerciements à la Commission européenne pour son partenariat et son soutien, et pour avoir encouragé les États Membres de l’UE et d’autres participants à migrer vers le réseau de l’OMS.
Je remercie également les équipes de l’UE et de l’OMS qui ont travaillé d’arrache-pied pour nous amener à ce moment.
Nous attachons une grande importance au soutien technique et financier de la Commission européenne, et nous espérons vivement que ce soutien se poursuivra.
L’OMS se réjouit à la perspective de mettre en œuvre cette disposition administrative et de poursuivre notre collaboration afin que tous les États Membres puissent récolter équitablement les fruits de cette infrastructure publique numérique vitale.
Je vous remercie.