Aperçu de la situation
Le 2 février 2021, le point focal national RSI des Émirats arabes unis a notifié à l'OMS un (1) cas d'infection par le MERS-CoV confirmé en laboratoire.
Description de la situation
Le 2 février 2021, le point focal national RSI des Émirats arabes unis a notifié à l'OMS un (1) cas d'infection par le MERS-CoV confirmé en laboratoire. Il s’agit d’un ressortissant masculin âgé de 39 ans, propriétaire d’une ferme de chameaux. Il a développé une fièvre et une toux le 18 janvier et s’est rendu plusieurs fois dans un hôpital privé sans que son état s’améliore. Son état s’est aggravé et, le 24 janvier, une radiographie pulmonaire a confirmé le diagnostic de pneumonie. Le 26 janvier, il a été admis dans un hôpital privé et a été transféré dans un hôpital public le 28 janvier. Un écouvillon nasopharyngé a été prélevé le 31 janvier et s’est révélé positif pour le MERS-CoV au test d’amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse (RT-PCR) réalisé le 1er février au laboratoire du centre médical Shiekh Khalifa à Abu Dhabi. Le patient ne présentait aucune maladie sous-jacente. Le test de détection du SARS-CoV-2 a été effectué plusieurs fois et s’est révélé négatif. Aucun antécédent d’infection ou d’exposition au SARS-CoV-2 n’a été signalé. Le patient a indiqué avoir été en contact étroit avec des dromadaires dans sa ferme dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes. Aucun antécédent de voyage n’a été signalé au cours de cette même période. Actuellement, le patient est dans un état stable.
Le premier cas d’infection par le MERS-CoV aux Émirats arabes unis a été notifié en juillet 2013. Depuis, 92 cas d’infection par le MERS-CoV (dont le cas ci-dessus) et 12 décès associés ont été signalés aux Émirats arabes unis. Pour la période allant de 2012 au 2 février 2021, le nombre total de cas d’infection par le MERS-CoV confirmés en laboratoire notifiés à l’OMS à l’échelle mondiale s’établit à 2567, dont 882 décès associés. La plupart des cas ont été signalés au Royaume d’Arabie Saoudite. Ces chiffres reflètent le nombre total de cas confirmés en laboratoire notifiés à l’OMS au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005) à ce jour. Le nombre total de décès comprend les décès dont l’OMS a eu connaissance jusqu’à présent grâce au suivi avec les États Membres touchés.
Aux Émirats arabes unis, la surveillance du MERS-CoV pendant la pandémie de COVID-19 impose le dépistage de tous les cas répondant à la définition d’une infection respiratoire aiguë sévère (IRAS).
Le premier cas d’infection par le MERS-CoV aux Émirats arabes unis a été notifié en juillet 2013. Depuis, 92 cas d’infection par le MERS-CoV (dont le cas ci-dessus) et 12 décès associés ont été signalés aux Émirats arabes unis. Pour la période allant de 2012 au 2 février 2021, le nombre total de cas d’infection par le MERS-CoV confirmés en laboratoire notifiés à l’OMS à l’échelle mondiale s’établit à 2567, dont 882 décès associés. La plupart des cas ont été signalés au Royaume d’Arabie Saoudite. Ces chiffres reflètent le nombre total de cas confirmés en laboratoire notifiés à l’OMS au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005) à ce jour. Le nombre total de décès comprend les décès dont l’OMS a eu connaissance jusqu’à présent grâce au suivi avec les États Membres touchés.
Aux Émirats arabes unis, la surveillance du MERS-CoV pendant la pandémie de COVID-19 impose le dépistage de tous les cas répondant à la définition d’une infection respiratoire aiguë sévère (IRAS).
Action de santé publique
Une fois le cas identifié, un rapport d’incident, une investigation du cas et une recherche des contacts ont été entrepris. Dans le cadre de cette enquête, tous les contacts proches au sein du ménage et dans les établissements de santé ont fait l’objet d’un dépistage. Ils ont tous été suivis quotidiennement pour surveiller l’apparition éventuelle de symptômes respiratoires ou gastro-intestinaux pendant une période de 14 jours à compter de leur dernière exposition au cas confirmé. A l’issue de cette surveillance de 14 jours, aucun autre cas n’a été signalé. En outre, tous les contacts proches du patient ont été testés pour le MERS-CoV et jusqu’à présent, tous sont négatifs.
Les autorités vétérinaires ont été alertées et des enquêtes sont en cours chez les animaux.
Les autorités vétérinaires ont été alertées et des enquêtes sont en cours chez les animaux.
Évaluation du risque par l’OMS
L’infection par le MERS-CoV peut causer une maladie grave entraînant une mortalité élevée. Les êtres humains contractent le virus par contact direct ou indirect avec des dromadaires. Il a été démontré que le MERS-CoV a une capacité limitée de se transmettre d’une personne à l’autre. Jusqu’à présent, la transmission interhumaine observée était limitée et se cantonnait principalement aux établissements de soins.
La notification de cas supplémentaires ne modifie pas l’évaluation globale du risque. Toutefois, avec la pandémie actuelle de COVID-19, les capacités de dépistage du MERS-CoV ont été gravement affectées dans de nombreux pays, car la plupart des ressources ont été réorientées vers le SARS-CoV-2. L’OMS s’attend à ce que d’autres cas d’infection par le MERS-CoV soient notifiés au Moyen-Orient et à ce que des cas continuent d’être exportés vers d’autres pays par des personnes qui pourraient contracter l’infection après avoir été exposées à des dromadaires, à des produits animaux (par exemple consommation de lait de chamelle cru) ou à des êtres humains (dans un établissement de santé, par exemple).
L’OMS continue de surveiller la situation épidémiologique et d’évaluer le risque sur la base des informations les plus récentes.
La notification de cas supplémentaires ne modifie pas l’évaluation globale du risque. Toutefois, avec la pandémie actuelle de COVID-19, les capacités de dépistage du MERS-CoV ont été gravement affectées dans de nombreux pays, car la plupart des ressources ont été réorientées vers le SARS-CoV-2. L’OMS s’attend à ce que d’autres cas d’infection par le MERS-CoV soient notifiés au Moyen-Orient et à ce que des cas continuent d’être exportés vers d’autres pays par des personnes qui pourraient contracter l’infection après avoir été exposées à des dromadaires, à des produits animaux (par exemple consommation de lait de chamelle cru) ou à des êtres humains (dans un établissement de santé, par exemple).
L’OMS continue de surveiller la situation épidémiologique et d’évaluer le risque sur la base des informations les plus récentes.
Conseils de l’OMS
Compte tenu de la situation actuelle et des informations disponibles, l’OMS encourage tous les États Membres à poursuivre leur surveillance des infections respiratoires aiguës et à examiner attentivement toute présentation inhabituelle.
L’application des mesures de lutte contre l’infection est essentielle pour éviter la propagation éventuelle du MERS-CoV dans les établissements de santé. Il n’est pas toujours possible d’identifier les patients porteurs de ce virus à un stade précoce car, comme pour d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes de cette infection ne sont pas spécifiques. Les agents de santé doivent donc appliquer systématiquement les précautions standard avec tous les patients, quel que soit leur diagnostic. Ils devront compléter ces précautions standard par des précautions contre les gouttelettes lorsqu’ils dispensent des soins à des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë; par des précautions pour éviter le contact et par le port d’une protection oculaire quand ils s’occupent de cas probables ou confirmés d’infection par le MERS-CoV ; par des précautions aériennes lors de la réalisation d’actes générant des aérosols.
L’identification, la prise en charge et l’isolement rapides des cas, associés à des mesures appropriées de lutte contre l’infection, peuvent prévenir la transmission interhumaine du MERS-CoV.
Il semble que le MERS-CoV entraîne une maladie plus grave chez les personnes présentant un diabète, une insuffisance rénale, une maladie pulmonaire chronique ou chez les personnes immunodéprimées. Par conséquent, ces personnes doivent éviter les contacts rapprochés avec les animaux, en particulier les dromadaires, lorsqu’elles se rendent dans des fermes, sur des marchés ou dans des étables où l’on sait que le virus est susceptible de circuler. Les mesures d’hygiène générales, telles que le lavage régulier des mains avant et après avoir touché des animaux et le fait d’éviter tout contact avec des animaux malades, doivent être appliquées.
Les règles d’hygiène alimentaire doivent également être respectées. Il faut éviter de boire du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande insuffisamment cuite.
En rapport avec cet événement, l’OMS ne préconise pas de dépistage spécial aux points d’entrée et ne recommande pas non plus pour l’instant d’appliquer des restrictions aux voyages et au commerce.
L’application des mesures de lutte contre l’infection est essentielle pour éviter la propagation éventuelle du MERS-CoV dans les établissements de santé. Il n’est pas toujours possible d’identifier les patients porteurs de ce virus à un stade précoce car, comme pour d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes de cette infection ne sont pas spécifiques. Les agents de santé doivent donc appliquer systématiquement les précautions standard avec tous les patients, quel que soit leur diagnostic. Ils devront compléter ces précautions standard par des précautions contre les gouttelettes lorsqu’ils dispensent des soins à des patients présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë; par des précautions pour éviter le contact et par le port d’une protection oculaire quand ils s’occupent de cas probables ou confirmés d’infection par le MERS-CoV ; par des précautions aériennes lors de la réalisation d’actes générant des aérosols.
L’identification, la prise en charge et l’isolement rapides des cas, associés à des mesures appropriées de lutte contre l’infection, peuvent prévenir la transmission interhumaine du MERS-CoV.
Il semble que le MERS-CoV entraîne une maladie plus grave chez les personnes présentant un diabète, une insuffisance rénale, une maladie pulmonaire chronique ou chez les personnes immunodéprimées. Par conséquent, ces personnes doivent éviter les contacts rapprochés avec les animaux, en particulier les dromadaires, lorsqu’elles se rendent dans des fermes, sur des marchés ou dans des étables où l’on sait que le virus est susceptible de circuler. Les mesures d’hygiène générales, telles que le lavage régulier des mains avant et après avoir touché des animaux et le fait d’éviter tout contact avec des animaux malades, doivent être appliquées.
Les règles d’hygiène alimentaire doivent également être respectées. Il faut éviter de boire du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande insuffisamment cuite.
En rapport avec cet événement, l’OMS ne préconise pas de dépistage spécial aux points d’entrée et ne recommande pas non plus pour l’instant d’appliquer des restrictions aux voyages et au commerce.
Plus d'informations
Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV)
À propos du MERS-CoV
Autres bulletins d’information sur le MERS-CoV
Bulletins mensuels sur la situation du MERS-CoV : Région de la Méditerranée orientale (en anglais)
Comité d’urgence du RSI concernant le MERS-CoV
MERS : Synthèse et évaluation du risque par l’OMS (en anglais)