Aperçu de la situation
Description de la situation
Le 11 janvier 2023, le Ministère ougandais de la santé a déclaré la fin de l’épidémie de maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan (souche Sudan ebolavirus, SUDV), qui a touché neuf districts. Au total, 164 cas (142 confirmés, 22 probables), dont 77 décès (55 parmi les cas confirmés et 22 parmi les cas probables), ont été notifiés au cours de la flambée épidémique.
Conformément aux recommandations de l’OMS (en anglais), il s’est écoulé avant la déclaration 42 jours (soit deux fois la période d’incubation maximale pour les infections à virus Ebola Soudan) depuis le 29 novembre 2022, date à laquelle l’échantillon du dernier cas admis a été prélevé et testé négatif avant la sortie du patient, et à laquelle a été enterré de façon digne et sécurisée le dernier cas confirmé décédé.
Même si la fin de la flambée épidémique a été déclarée, les autorités sanitaires maintiennent une surveillance afin de détecter rapidement toute réémergence et d’y répondre. Un programme de suivi a été mis en place pour accompagner les survivants. Les pays voisins restent en état d’alerte et sont encouragés à continuer de renforcer leurs capacités de détection et de riposte aux épidémies de maladies infectieuses.
Description de la situation
Le 11 janvier 2023, le Ministère ougandais de la santé a déclaré la fin de l’épidémie de maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan, qui a touché neuf des 146 districts : Bunyangabu, Jinja, Kagadi, Kampala, Kassanda, Kyegegwa, Masaka, Mubende et Wakiso. Cette déclaration intervient 42 jours après que le dernier cas confirmé a été testé négatif le 29 novembre 2022 puis autorisé à rentrer chez lui le lendemain, et après l’enterrement digne et sécurisé le 29 novembre 2022 du dernier patient dont le décès a été confirmé.
L’Ouganda a déclaré une flambée épidémique de maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan le 20 septembre 2022, lorsqu’un cas à l’hôpital régional de référence de Mubende (MRRH), dans le district de Mubende, a été confirmé par l’institut de recherche Uganda Virus Research Institute (UVRI). Au total, ce sont 164 cas (142 confirmés, 22 probables) qui ont été signalés, dont 77 décès (55 parmi les cas confirmés et 22 parmi les cas probables) et 87 patients rétablis.
Les hommes ont représenté une part plus importante des cas (59 %), tandis que le groupe d’âge le plus touché était celui des 20-29 ans (31 %), suivi des 30-39 ans (30 %). Un quart des cas ont été signalés chez des enfants de moins de 10 ans. Au total, 19 cas confirmés et sept décès sont survenus parmi les agents de santé.
Le district de Mubende a été l’épicentre de la flambée, avec 45 % des cas confirmés (64 confirmés et 19 probables), suivi de Kassanda avec 35 % des cas confirmés (49 confirmés et 2 probables), Kampala avec 13 % des cas confirmés (17 confirmés et 1 probable), Wakiso avec 3 % des cas confirmés (4 cas confirmés), Kyegegwa avec 2 % des cas confirmés (3 cas confirmés), Jinja avec 1 % des cas confirmés (2 cas confirmés), et Bunyangabo, Kagadi et Masaka, avec un cas confirmé pour chacun de ces districts (Tableau 1).
Tableau 1. Nombre de cas et de décès (confirmés et probables) de maladie à virus Ebola imputable à la souche SUDV, par district, au 10 janvier 2023.
Du 20 septembre 2022 au 10 janvier 2023, un total de 4793 contacts ont été répertoriés et 11 025 alertes ont été lancées, dont 8088 (73 %) ont fait l’objet d’une enquête et 7382 (67 %) ont été validées comme cas suspects de maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan.
Au cours de cette période, 1087 enterrements dignes et sécurisés ont eu lieu (tous les décès suspects ont dû être testés et ont été inhumés de façon digne et sécurisée), et 6681 échantillons ont été testés à la recherche de la souche SUDV.
Au total, 314 603 voyageurs ont été dépistés aux points d’entrée internationaux et quatre cas suspects de SUDV ont été détectés, qui ont tous été testés
négatifs.
Action de santé publique
Coordination : Le Ministère ougandais de la santé, en collaboration avec l’OMS et d’autres partenaires, a pris des mesures pour endiguer la flambée épidémique et prévenir la propagation de la maladie. Le Ministère de la santé a mobilisé les comités chargés de la gestion des situations d’urgence au niveau national et dans les districts afin de coordonner la riposte.
Surveillance : L’OMS a aidé le Ministère de la santé à mettre en place des activités de surveillance renforcée. Des équipes pluridisciplinaires ont été déployées sur le terrain pour rechercher activement les cas, ainsi que pour identifier les contacts, les répertorier et faire un suivi de chacun d’entre eux pendant 21 jours.
Soutien des partenaires : À la suite d’une demande d’assistance du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN), 52 offres de soutien ont été reçues de 23 institutions partenaires. Onze experts sont actuellement déployés par l’intermédiaire du GOARN dans les fonctions de gestion des cas, de lutte anti-infectieuse et de mise en œuvre de Go.Data (Go.Data est une initiative lancée par un groupe de partenaires de la santé publique et gérée par le GOARN dans le but de fournir un outil d’enquête sur les flambées épidémiques pour la collecte de données sur le terrain lorsque se produisent des urgences de santé publique, en anglais).
Plus de 27 millions de dollars des États-Unis ont été mobilisés auprès des partenaires de développement sous forme de contributions en espèces et en nature, notamment l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), UK Aid, le Gouvernement norvégien, la Fondation Novo Nordisk, le Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF), Irish Aid, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la direction générale Protection civile et opérations d’aide humanitaire européennes (DG ECHO), la Suède, le Luxembourg, la République de Corée ainsi que les donateurs contribuant au Fonds de réserve de l’OMS pour les situations d’urgence.
Vaccination : L'OMS a convoqué une réunion d’experts chargés de hiérarchiser les vaccins candidats (en anglais). En coordination avec des chercheurs ougandais, les autorités sanitaires et les organismes de réglementation, un protocole de vaccination en anneau (en anglais) a été mis sur pied et approuvé localement. Le choix s’est porté sur trois vaccins candidats, dont plus de 5000 doses sont arrivées dans le pays en trois lots, le premier le 8 décembre et les deux derniers le 17 décembre.
Programme de soins aux survivants : Sur les 142 cas confirmés, 87 patients ont survécu. Un programme destiné aux survivants à Ebola a été mis en place conformément aux directives de l’OMS sur les soins cliniques à leur prodiguer (en anglais), dans le but d’améliorer leur bien-être en intégrant les soins de santé aux survivants dans le système national de santé géré par le Ministère. L’OMS a dirigé la planification de ce programme, aidé à mener les évaluations des besoins et accompagné la création de trois dispensaires, situés dans les zones géographiques où résident les survivants. Deux des trois dispensaires sont déjà opérationnels. Tous les survivants ont bénéficié d’au moins une évaluation clinique au dispensaire et d’une séance de soutien psychosocial avec les équipes communautaires.
Laboratoire et prise en charge des cas cliniques : L’OMS, le GOARN et leurs partenaires ont aidé le Ministère de la santé à mettre en place des zones de dépistage, de triage, d’isolement et de soins dans les hôpitaux de référence désignés des districts touchés afin de détecter les patients suspects ; ils ont également appuyé la création de centres de traitement Ebola dans les districts touchés et de laboratoires mobiles de dépistage du virus Ebola. Les centres de traitement ont reçu les médicaments et les fournitures essentiels pour apporter des soins de soutien sans danger et optimisés, notamment des équipements de protection individuelle (EPI), des dispositifs de surveillance, des tests de laboratoire à utiliser sur le lieu des soins, des solutions intraveineuses et des appareils à oxygène de soutien. L’OMS et le GOARN ont déployé des experts cliniques pour organiser la circulation des patients de façon à assurer la sécurité biologique et à permettre un suivi étroit des cas. Au fil du temps, il est devenu possible de prendre en charge les cas suspects et les cas confirmés dans les zones d’isolement et les centres de traitement, conformément aux directives et normes de l’OMS (en anglais). Pour la prise en charge des cas confirmés, il a été possible d’utiliser des produits expérimentaux dans le cadre des protocoles d’accès élargi approuvés localement en vertu du cadre éthique MEURI (protocole d’utilisation contrôlée en situation d’urgence d’interventions non homologuées, en anglais) en attendant l’élaboration du protocole d’essai contrôlé randomisé.
Activités de communication sur les risques et de mobilisation communautaire : L’OMS a appuyé les activités de communication sur les risques et de mobilisation communautaire, ainsi que les campagnes de sensibilisation mises en œuvre par le Ministère de la santé, qui ont pris la forme de messages diffusés sur les stations de radio locales, de publications sur les réseaux sociaux et de porte-à-porte destiné à informer les communautés. Un plan de communication sur les risques et de mobilisation communautaire pour la période des fêtes a également été mis sur pied pour orienter les activités menées en Ouganda sur ces sujets et pour guider la prévention dans les pays voisins.
Préparation dans les pays voisins : Les Ministères de la santé, l’OMS, de même que les partenaires nationaux et internationaux ont appuyé les activités de préparation et de disponibilité opérationnelle pour faire face à la maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan dans les pays voisins pour lesquels des évaluations ont déterminé qu’il existe un risque (Burundi, Djibouti, Éthiopie, Kenya, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Soudan, Soudan du Sud et Tanzanie).
Plus
de 2000 agents de santé ont été formés pendant l’épidémie à la lutte
anti-infectieuse, au soutien psychosocial et aux soins à apporter aux
patients et aux familles touchées, ainsi qu’à l’amélioration des soins
cliniques dispensés aux malades d’Ebola de souche SUDV.
Évaluation du risque par l’OMS
La flambée épidémique est déclarée terminée, dans la mesure où aucun nouveau cas n’a été signalé pendant 42 jours consécutifs.
Cette épidémie n’est pas une surprise, dans la mesure où le virus Soudan est enzootique (présent dans des réservoirs animaux) dans la région. Avant cette dernière épidémie en 2022, l’Ouganda a notifié quatre flambées épidémiques de maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan en 2000, 2011, puis deux fois en 2012, auxquelles il faut ajouter deux épidémies d’Ebola imputables la souche Zaire ebolavirus en 2007 et 2018. Il est donc probable que les filovirus soient présents dans le réservoir animal que constitue la faune sauvage de la région. Ainsi, le risque de réémergence de n’importe quel filovirus par exposition à un hôte animal ou à un virus persistant ne peut être exclu.
Cette flambée a montré que la réémergence de la maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan est un problème majeur de santé publique en Ouganda. Le renforcement des capacités de surveillance peut aider à détecter de futures flambées épidémiques pour empêcher une nouvelle propagation.
Ebola est une maladie grave, souvent mortelle, qui touche les humains. Bien que des traitements et des vaccins homologués soient disponibles, en nombre limité, pour traiter et prévenir les infections par la souche Zaire ebolavirus, il n’existe actuellement aucun vaccin ou traitement homologué pour la souche Sudan ebolavirus.
L’OMS
considère que les difficultés persistantes sur le plan de la
surveillance épidémiologique, ainsi que des programmes et des pratiques
de lutte anti-infectieuse dans les établissements de santé, sans oublier
les répercussions de la pandémie de COVID-19 et les flambées
épidémiques en cours – par exemple de fièvre hémorragique de
Crimée-Congo (FHCC), de fièvre de la vallée du Rift, de fièvre jaune, de
choléra et de rougeole – pourraient compromettre la capacité du pays à
détecter rapidement les réémergences et à y répondre.
Conseils de l’OMS
Le succès de la lutte contre les flambées d’Ebola causé par le virus Soudan repose sur l’application d’un ensemble d’interventions, y compris la prise en charge des cas, les soins de soutien précoces, la communication sur les risques et la mobilisation communautaire, la surveillance et la recherche des contacts, le renforcement des capacités des laboratoires, ainsi que les enterrements dignes et sécurisés.
Bien que la flambée ait été déclarée terminée, l’OMS conseille aux autorités sanitaires de poursuivre les activités de surveillance. Les pays voisins sont encouragés à rester en état d’alerte et à continuer de renforcer leurs capacités de détection et de riposte aux épidémies de maladies infectieuses.
L’OMS recommande les mesures de réduction des risques suivantes comme moyen efficace de freiner la transmission de la maladie à virus Ebola imputable à la souche Sudan ebolavirus et à d’autres souches chez l’humain :
- Réduire le risque de transmission du virus de la faune sauvage à l’humain par contact avec des animaux sauvages comme des chauves-souris frugivores ou des primates non humains infectés ou par consommation de viande crue de ces espèces. Il faut manipuler les animaux avec des gants et d’autres vêtements de protection appropriés, et bien cuire la viande avant de la consommer.
- Réduire le risque de transmission interhumaine par contact direct ou rapproché avec des personnes présentant des symptômes de maladie à virus Ebola, en particulier avec leurs liquides biologiques. Les membres des communautés touchées doivent être invités à continuer de se laver fréquemment les mains, y compris à l’entrée dans des établissements de santé, et à rester vigilants face aux symptômes d’Ebola.
- Réduire le risque d’une éventuelle transmission due à la persistance du virus dans certains liquides biologiques. L’OMS recommande de fournir aux patients rétablis des soins médicaux et un soutien psychologique et de procéder à des analyses biologiques (jusqu’à obtenir deux tests négatifs consécutifs) dans le cadre d’un programme de soins aux personnes qui ont survécu à la maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan. L’OMS ne recommande pas d’isoler les patients convalescents dont les tests sanguins ont donné des résultats négatifs pour le virus Ebola de souche SUDV.
- Pour éviter que les services de santé ne deviennent vecteurs d’une amplification future de la transmission, il est recommandé de renforcer les programmes de lutte anti-infectieuse au sein du système de santé. Les agents de santé doivent toujours appliquer les précautions standard lorsqu’ils s’occupent des patients, quel que soit leur diagnostic présumé. Il convient de mettre en œuvre des mesures de lutte contre les infections dans le domaine des soins de santé (par exemple, hygiène des mains, formation des agents de santé, fourniture adéquate d’équipements de protection individuelle, gestion des déchets, nettoyage et désinfection de l’environnement, etc.) dont il faut assurer en permanence le suivi et la supervision.
- Former le personnel de santé pluridisciplinaire pour permettre la détection, l’isolement et le traitement précoces des cas d’Ebola de souche SUDV ; rappeler également les mesures à appliquer pour des enterrements dignes et sécurisés et concernant l’approche en anneau de la lutte anti-infectieuse.
- Il est essentiel pour prévenir la transmission future de s’assurer que les enterrements soient organisés de façon digne et sécurisée, d’appuyer la lutte anti-infectieuse dans les communautés (y compris au moyen d’installations adéquates pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène, de dispositifs pour l’hygiène des mains et d’une gestion sûre des déchets), ainsi que de mettre en place des activités d’engagement communautaire et de mobilisation sociale.
- Pérenniser les capacités de soutien logistique dans les zones ou les pays à risque, y compris la chaîne d’approvisionnement (stocks) pour les fournitures et médicaments essentiels afin de fournir des soins de soutien optimisés aux cas suspects et confirmés.
- Recueillir, analyser et notifier la caractérisation clinique des malades d’Ebola de souche SUDV afin de mieux comprendre les phénotypes et le tableau clinique, ainsi que les soins à dispenser aux patients lors de futures épidémies. L’utilisation de la Plateforme clinique mondiale (en anglais) de l’OMS est recommandée.
- Maintenir les capacités de montée en puissance des soins cliniques à dispenser aux patients atteints de maladie à virus Ebola de souche SUDV en cas de futures épidémies ; cela comprend les protocoles de dépistage, les parcours de soins, les lignes directrices cliniques pour la prise en charge de la maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan, le personnel pluridisciplinaire formé pour la montée en puissance des moyens cliniques, ainsi que des infrastructures et sites dédiés aux soins de santé susceptibles de prodiguer des soins aux malades d’Ebola de souche SUDV centrés sur le patient et acceptables pour la communauté répondant aux normes de qualité.
- Maintenir les capacités nécessaires à la montée en puissance et à la mise en œuvre d’essais cliniques sur des traitements utilisant le protocole de l’OMS relatif aux essais contrôlés randomisés (en anglais) en cas de futures flambées épidémiques.
Sur
la base de l’évaluation actuelle des risques et des données antérieures
sur les flambées épidémiques de maladie à virus Ebola, l’OMS
déconseille toute restriction aux voyages et aux échanges commerciaux
avec l’Ouganda.
Plus d'informations
- Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, L’Ouganda déclare la fin de l’épidémie de maladie Ebola, 11 janvier 2023
- Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, L’Ouganda déclare une épidémie de maladie à virus Ebola, 20 septembre 2022
- Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Rapports de situation sur la maladie à virus Ebola en Ouganda
- OMS, Pandémie à maladie Ebola, Uganda, 2022 (en anglais)
- WHO Emergency Appeal: Ebola Disease Outbreak in Uganda (en anglais)
- Archives : Maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan – Ouganda
- Ministère de la santé de la République de l’Ouganda. Statistiques sur l’épidémie d’Ebola 2022 (en anglais)
- WHO Africa. Bolstering Africa’s health emergency readiness and response (en anglais)
- Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, En Ouganda, les équipes d’intervention rapide aux avant-postes de la lutte contre Ebola
- WHO
Vaccine Prioritization Working Group. Summary of the evaluations and
recommendations on the three Sudan ebolavirus vaccines that are
candidates for inclusion in the planned ring vaccination trial in Uganda
(Tokomeza Ebola) (en anglais)
- Solidarity
Trials Core Protocol - Ring vaccination trial to evaluate the efficacy
and safety of a Sudan ebolavirus vaccine in Uganda (en anglais)
- Sudan Ebolavirus – Experts deliberations. Candidate treatments prioritization and trial design discussions (en anglais)
- L’OMS intensifie son soutien face à l’évolution de l’épidémie d’Ebola en Ouganda, alors que l’espoir pour des vaccins augmente
- Principaux repères sur la maladie à virus Ebola
- Soins de supports optimisés pour la maladie à virus Ebola : procédures de gestion clinique standard, OMS, 2019
- Personal protective equipment for use in a filovirus disease outbreak: rapid advice guideline (en anglais)
- World Health Organization. (2021). Framework and toolkit for infection prevention and control in outbreak preparedness, readiness and response at the national level, License: CC BY-NC-SA 3.0 IGO
- Global health agencies outline plan to support Ugandan government-led response to outbreak of ebola virus disease (en anglais)
- Publication de la CIM-11 2022
- Kuhn JH, Adachi T, Adhikari NKJ, et al. New filovirus disease classification and nomenclature. Nat Rev Microbiol. 2019;17(5):261-263. doi:10.1038/s41579-019-0187-4 (en anglais)
- The WHO Global Clinical Platform for Ebola virus disease (en anglais)
- Global clinical data platform: Ebola virus disease case report form (CRF) : module 1, 29 November 2022 (who.int) (en anglais)
- Global clinical data platform: Ebola virus disease case report form (CRF) : module 2, 29 November 2022 (who.int) (en anglais)
- Global clinical data platform: Ebola virus disease case report form (CRF) : module 3, 29 November 2022 (who.int) (en anglais)
Référence à citer : Organisation mondiale de la Santé (14 janvier 2023). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Maladie à virus Ebola causée
par le virus Soudan – Ouganda. Disponible à l’adresse :
https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2023-DON433