Projection-débat avec une sélection du Festival du Film « Santé pour tous » de l’OMS, organisée par notre Bureau OMS du Burkina Faso avec le FESPACO et sous le patronage du Ministre de la Santé de ce pays, le Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU.
La 29ᵉ édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se déroule du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025, avec pour thème principal : « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Un de ses objectifs est de souligner le rôle du cinéma comme vecteur de promotion du dialogue interculturel.
Notre Festival du Film « Santé pour tous » (HAFF) créé en 2020 par l’OMS a pour objectif de stimuler l’usage du film pour améliorer la santé. Le lien entre le HAFF et le FESPACO paraît évident puisqu’en cinq éditions du HAFF nous avons reçu de nombreux courts métrages montrant diverses identités culturelles en Afrique. Ces histoires africaines sur la santé nous permettent aussi de parler d’un impact du langage audiovisuel sur les comportements individuels ou collectifs, et les perceptions du public par rapport à certaines situations bien réelles.
Cette séance du HAFF à Ouagadougou se veut un soutien du Bureau de l’OMS au Burkina Faso aux actions du ministère de la Santé de ce pays, dans la mise en œuvre de son Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2021-2030, dans son volet relatif à la « promotion des comportements, des pratiques et des milieux favorables à la santé ».
Cette projection-débat, avec un panel de facilitateurs qui sera bientôt mis en place, vise à sensibiliser le public et les festivaliers présents au FESPACO. La séance sera basée sur quatre courts métrages parmi les 330 sélectionnés par le festival HAFF depuis 2020 :
- « Le double fardeau de la malnutrition », un reportage de Magali Rochat (Suisse) au sujet de populations en Afrique touchées simultanément par la sous-nutrition et l’obésité, un problème majeur à traiter dans un contexte d’accès libre aux produits alimentaires transformés.
- « Théorie versus Réalité », un témoignage audiovisuel du Docteur Nanethida Nouanesengsy (Tahiti) de l’association d'éducation thérapeutique Asalée Polynésie. Ce témoignage plein d’humour et de gravité montre l’importance pour les médecins généralistes de prendre en compte les déterminants culturels et sociaux de la santé lors de leurs consultations avec les patients.
- « Trop Plein », une fiction de Arame Sall (Sénégal) montrant les conséquences d’une violence sexuelle sur la santé mentale d’une femme, longtemps après l’agression alors qu’elle se trouve sur son lieu de travail et ne pensait pas revivre une bouffée de panique.
- « Silence Profond », une fiction de Beaucéjour Akodjenou (Bénin) montrant l’impact psychologique des mesures de protection contre le COVID-19.
Date et lieu de la projection : mercredi 26 février, de 10 heures à 12 heures, dans la salle du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC).