Journée mondiale sans tabac 2023 – Cultivons des aliments, pas du tabac

15 mars 2023 | Questions & réponses

Aujourd’hui, 349 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë – un chiffre record. Elles vivent dans 79 pays, qui sont souvent des pays à revenu faible ou intermédiaire, dont plus de 30 pays du continent africain. Ces pays ont bien souvent également comme point commun de consacrer de vastes terres fertiles à la culture du tabac plutôt que d’aliments sains. Or, la culture du tabac a des répercussions sanitaires, environnementales et sociales qui ont souvent une incidence défavorable sur l’économie des pays producteurs. Dans bien des cas, les devises tirées des exportations de tabac servent à importer des aliments. La culture du tabac crée des problèmes de santé chez les cultivateurs et leurs employés et entraîne des pertes irréversibles de ressources précieuses telles que sources d’eau, forêts, plantes et espèces animales.

  • Le tabac est une culture commerciale dans plus de 124 pays et environ 3,2 millions d’hectares de terres fertiles y sont consacrés.
  • Les trois principaux pays producteurs de feuilles de tabac (la Chine, le Brésil et l’Inde, par ordre décroissant) comptent pour plus de 55 % de la production mondiale. Comme les réglementations se durcissent dans les pays à revenu intermédiaire ou élevé, les sociétés productrices de tabac ciblent de plus en plus les pays africains pour augmenter la production de feuilles de tabac. 

  • Maladie du tabac vert. Non moins d’un cultivateur de tabac sur quatre est touché par la maladie du tabac vert, qui est une forme d’intoxication à la nicotine. La maladie est causée par la nicotine qui est absorbée par la peau lors de la manipulation des feuilles de tabac. Elle se manifeste par des symptômes tels que nausées, vomissements, vertiges, maux de tête, transpiration abondante, frissons, douleurs abdominales, diarrhée, asthénie, essoufflement, etc. 
  • Exposition aux produits chimiques lourds et à la nicotine. Les cultivateurs de tabac sont exposés chaque jour à la poussière de tabac et à d’autres pesticides chimiques. Un cultivateur de tabac qui plante, cultive et récolte peut absorber des quantités de nicotine équivalentes à 50 cigarettes par jour. De plus, il ramène souvent chez lui des substances nocives qui se sont déposées sur son corps, ses vêtements ou ses chaussures, engendrant une exposition secondaire pour sa famille, en particulier ses enfants. 
  • Maladies pulmonaires chroniques. Les producteurs de tabac inhalent également de grandes quantités de fumée de tabac pendant le séchage, ce qui augmente le risque de maladies pulmonaires chroniques et d’autres problèmes de santé. 
  • Les populations vulnérables sont particulièrement exposées. Comme les femmes et les enfants sont souvent les plus représentés parmi les travailleurs du tabac, ils sont davantage exposés aux risques sanitaires liés à la manipulation de feuilles de tabac vert et de produits chimiques lourds et à l’exposition à la fumée de tabac lors du séchage. Les enfants sont particulièrement vulnérables, car ils ont un faible poids corporel par rapport à la nicotine que leur peau absorbe. Les femmes enceintes sont également touchées de manière disproportionnée par les effets nocifs de la culture du tabac et présentent un risque plus élevé de fausse couche. Les rouleurs de bidis (un type de cigarette roulée à la main), en particulier les femmes et les enfants, sont exposés à la poussière de tabac, qu’ils inhalent lors du roulage ou du fait que le tabac est stocké à leur domicile. Cela entraîne des maladies respiratoires et d’autres problèmes de santé.

  • Usage intensif de pesticides. La culture du tabac est à fort coefficient de ressources et nécessite un usage intensif de pesticides et d’engrais, ce qui contribue à la dégradation des sols. Ces produits chimiques s’échappent dans l’environnement aquatique et contaminent les lacs, les rivières et l’eau potable. Comme la culture du tabac réduit la fertilité des sols, il est plus difficile d’y pratiquer ensuite d’autres cultures, notamment vivrières.
  • Déforestation. La culture du tabac est à l’origine d’environ 5 % de la déforestation totale et contribue ainsi aux émissions de CO2 et au changement climatique. Afin de libérer de l’espace pour les cultures de tabac, il faut abattre des arbres et défricher – sachant qu’il faut environ un arbre pour fabriquer 300 cigarettes. Comme les terres fertiles adaptées aux cultures vivrières sont limitées dans certaines de ces régions, les conséquences en sont la désertification et la faim. Environ 200 000 hectares sont défrichés chaque année pour la culture et le séchage du tabac, soit près de la moitié de la superficie du Cap-Vert (403 000 hectares). 
  • Perte de biodiversité. La culture du tabac concourt à la fragmentation de l’habitat : certaines parties de celui-ci se trouvent détruites et il reste alors des zones de taille plus petite, non reliées, ce qui peut dégrader les écosystèmes et contribuer à la perte de biodiversité. Elle est également associée à la dégradation des terres ou à la désertification, ce qui se traduit par l’érosion des sols et une réduction de leur fertilité et de leur productivité ainsi que la perturbation des cycles de l’eau. Les produits chimiques libérés dans les sources d’eau voisines tuent des poissons et affectent les humains, qui utilisent ces eaux pour boire ou pour d’autres usages domestiques, et les autres animaux, notamment le bétail, qui s’y abreuvent.

  • Les terres de qualité sont rares. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les terres de qualité sont de plus en plus souvent consacrées à la culture du tabac au détriment des cultures vivrières. 
  • Le choix de cultures de remplacement est limité. C’est notamment le cas lorsqu’il n’y a pas d’autres marchés solides assurés capables de rivaliser avec le marché du tabac ou lorsque l’État n’offre pas d’appui pour une telle transition.
  • Elle dégrade les sols. Les plants de tabac et les produits chimiques utilisés dégradent le sol et il est plus difficile de pratiquer la culture intercalaire (qui consiste à faire pousser à proximité étroite deux espèces différentes ou plus), car le sol est appauvri et n’offre pas les nutriments essentiels à une agriculture productive.
  • Intensité de culture. Le tabac est une culture à forte intensité de main-d’œuvre qui prend jusqu’à 9 mois pour parvenir à maturité ; il est donc difficile pour les petits agriculteurs d’avoir des cultures vivrières durant la même année. 

  • Endettement. La culture du tabac nécessite l’accès à des fournitures et à des services, tels que des semences et des engrais, en début de saison. L’industrie du tabac fait une avance sur ces coûts, qui sont ensuite déduits des paiements versés aux cultivateurs en fin de saison. Ce faisant, les agriculteurs se retrouvent dans une situation de dépendance et s’endettent auprès des sociétés transnationales productrices de tabac ou des intermédiaires. 
  • Sous-classement et sous-tarification des feuilles de tabac. Les petits exploitants agricoles des pays à revenu faible ou intermédiaire sont souvent engagés pour cultiver du tabac dans le cadre de contrats passés avec de grandes sociétés transnationales. Les prix et les catégories (ou la qualité) du tabac sont alors déterminés par l’acheteur, laissant peu de marge de négociation aux cultivateurs. Les sociétés transnationales productrices de tabac réduisent leurs coûts par la force, en sous-classant (et donc en sous-tarifant) les feuilles de tabac des agriculteurs. Les fournisseurs déterminent également le coût des intrants, systématiquement gonflé, là aussi au détriment des agriculteurs.
  • Intensité de main-d’œuvre. La culture du tabac est à forte intensité de main-d’œuvre : elle mobilise les cultivateurs et leur famille la plus grande partie de la journée. Ce phénomène bien documenté explique largement pourquoi les petits cultivateurs gagnent généralement très peu au regard de leurs efforts. Quand on tient compte de l'ensemble des jours travaillés par chaque membre du ménage, les études montrent que la culture du tabac et moins rentable que d’autres. Les recherches menées dans plusieurs pays montrent que cette main-d’œuvre serait bien mieux employée à d’autres cultures.
  • Coût des intrants. Le coût des semences, des engrais, du bois utilisé comme combustible et de la location ou de l’achat de terres est élevé et il n’est souvent pas pris en compte pour évaluer la rentabilité de la culture du tabac. 
  • Coûts pour la santé. La culture du tabac engendre des problèmes de santé spécifiques pour les cultivateurs (par exemple, la maladie du tabac vert), ce qui augmente les dépenses de santé globales des ménages.

En les faisant tomber dans le piège de l’endettement. L’industrie du tabac maintient les cultivateurs dans une situation de dépendance, par exemple en leur prêtant de l’argent ou en leur fournissant le nécessaire pour ces cultures (semences ou produits agrochimiques). Ils se retrouvent ainsi dans un cercle vicieux d’endettement, souvent du fait de contrats passés avec l’industrie du tabac, et sont dans l’incapacité d’obtenir un prix juste pour leurs produits. Les sociétés productrices de tabac peuvent agir ainsi en profitant du manque de crédit rural.

  • En verdissant son image. Philip Morris International (PMI) a lancé en 2022 un programme fixant un objectif « zéro » pour la déforestation et la conversion des écosystèmes naturels, dans le but affiché de protéger les habitats naturels, en particulier les sites de biodiversité d’importance mondiale et les aires protégées. Or, la culture du tabac est à l’origine d’environ 5 % de la déforestation totale. 
  • Par des dispositifs de responsabilisation institutionnelle. L’industrie du tabac a mis en place plusieurs organisations et programmes censés soutenir les moyens de subsistance des communautés productrices de tabac grâce à des méthodes et des systèmes de diversification des cultures visant à améliorer le niveau de vie des agriculteurs. Le fait d’introduire de nouvelles cultures tout en continuant à cultiver du tabac n’élimine pas les risques liés à cette agriculture. Ces efforts détournent l’attention du public des coûts réels de la culture du tabac, tels que les problèmes de santé, la dégradation de l’environnement et la pauvreté. 
  • En feignant de protéger les enfants tout en continuant de les faire travailler. D’après les estimations, 1,3 million d’enfants dans le monde participent à la culture du tabac. Les enfants des ménages pauvres manquent l’école pour aider leur famille dans cette culture et augmenter les revenus du foyer. Ils sont ainsi amenés à préparer et à appliquer des pesticides, à récolter des feuilles de tabac à la main, à en faire des fagots et, une fois ceux-ci séchés, à trier les feuilles, ce qui les expose à des produits chimiques dangereux et à la nicotine. Cependant, l’industrie du tabac donne l’impression trompeuse de lutter contre le travail des enfants en mettant en place des initiatives de responsabilité sociale des entreprises et en préparant elle-même des rapports sur ses initiatives dans ce domaine, des actions souvent placées sous l’égide de la Fondation pour l’éradication du travail des enfants dans la culture du tabac (ECLT), qui accueille des membres du conseil d’administration de Japan Tobacco International (JTI), d’Imperial Brands et de British American Tobacco (BAT), entre autres.
  • Par son lobbying auprès des décideurs. L’industrie s’efforce de freiner la lutte antitabac, y compris l’augmentation des taxes sur ces produits, en prétendant protéger les travailleurs agricoles et empêcher la dégradation de la situation économique. En réalité, le recul de la consommation de tabac est suffisamment lent pour laisser assez de temps aux agriculteurs pour se diversifier dans d’autres cultures.

  • Dans de nombreux pays producteurs de tabac, les gouvernements subventionnent directement les cultivateurs du secteur. Dans un certain nombre de pays également, il est facile d’obtenir des prêts ou une assurance-récolte pour ces cultures, parfois sans garantie.
  • Les subventions directes incitent souvent les agriculteurs à choisir le tabac simplement pour bénéficier de ces subventions. Par conséquent, on produit davantage de tabac que ce que le marché libre peut absorber. Cela a pour effet de saper les moyens de subsistance des agriculteurs, mais s’avère aussi plus coûteux pour le gouvernement et fait baisser les prix du tabac.
  • Il ressort des données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) que plusieurs pays offrent des subventions directes au tabac, y compris des pays à revenu élevé comme les États-Unis et la Suisse (en 2021, celles-ci s’y montaient, respectivement, à 142,8 millions USD et 4,57 millions USD [4,2 millions CHF]). En 2020, le gouvernement macédonien a consacré environ 32 millions USD (30 millions EUR) à de telles subventions.  
  • Les gouvernements pourraient utiliser plus efficacement les fonds qui servent à soutenir la production de tabac en s’en servant pour stimuler la production alimentaire.

Les « fermes sans tabac » sont une initiative conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a été lancée au Kenya en collaboration avec le Ministère de la santé et le Ministère de l’agriculture de ce pays. L’initiative vise à créer un écosystème de production et de commercialisation agricoles qui aide les agriculteurs à passer de la culture du tabac à d’autres sources de revenus. Environ 1 500 agriculteurs se sont tournés vers la culture de haricots riches en fer, mais il existe d’autres cultures de remplacement intéressantes, comme le sorgho, le millet et la patate douce. Pour en savoir plus sur cette initiative, voir cette page (en anglais).

Gouvernements des pays producteurs de tabac. Les gouvernements devraient accélérer la mise en œuvre des articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et des directives pour leur application, qui indiquent comment les gouvernements peuvent aider les cultivateurs en leur fournissant des conseils techniques, et leur donnant accès aux fournitures et aux services nécessaires pour soutenir leur production agricole, en leur fournissant un soutien financier afin qu’ils augmentent leur production d’aliments sains et en favorisant le passage du tabac aux cultures de remplacement. 

  • Mobiliser un appui politique pour les programmes visant à aider les agriculteurs à passer à d’autres moyens de subsistance.
  • Subventionner au départ les fournitures (semences, engrais ou matériel agricole de qualité) afin d’inciter les cultivateurs à réaliser cette transition, jusqu’à ce qu’ils aient les moyens financiers de poursuivre sur cette voie de façon indépendante, sachant en particulier que les fournitures influencent fortement la décision des cultivateurs de nouer des relations contractuelles avec les sociétés qui achètent les feuilles de tabac. 
  • Fournir des services de formation et des conseils techniques en matière agricole et, moyennant un soutien, faciliter l’accès aux fournitures et services nécessaires pour la production agricole et contribuer ainsi à augmenter les revenus. 
  • Instituer des programmes pour mettre en relation les cultivateurs avec les acheteurs de productions saines, résilientes, locales et durables, afin que ces derniers bénéficient d’un marché viable lorsqu’ils abandonnent la culture du tabac.
  • Soutenir le développement de coopératives agricoles pour aider à créer un solide mécanisme d’échange d’informations et de transfert de connaissances et atténuer les risques liés au passage à d’autres cultures.
  • Soutenir des stratégies de diversification centrées sur la demande et conduire des politiques fondées sur la dynamique du marché.
  • Rendre l’industrie du tabac comptable des risques environnementaux et des effets sur la santé de la culture et de la fabrication du tabac.
  • Collaborer avec les ministères de la santé publique et les représentants des administrations locales pour sensibiliser les cultivateurs aux avantages de l’abandon de la culture du tabac et aux solutions de remplacement disponibles.
  • Former des chefs de file qui conduiront le changement dans les communautés.

Pour en savoir plus sur les pratiques des pays dans la mise en œuvre de l’article 17, cliquez ici (en anglais).

Les gouvernements des pays qui ne cultivent pas de tabac et importent simplement des feuilles de tabac. Les gouvernements devraient reconnaître la charge supplémentaire qui pèse sur les pays à revenu faible ou intermédiaire qui cultivent du tabac destiné à consommation dans les pays à revenu élevé. Les pays à revenu élevé qui importent du tabac doivent intégrer la lutte antitabac, y compris le développement d’autres moyens de subsistance, dans leurs stratégies de coopération pour le développement. Ils doivent appuyer les initiatives visant à soutenir les sources de revenu de remplacement, qui doivent elles-mêmes être en adéquation avec les autres engagements pris pour la santé, l’environnement et l’économie des pays à revenu faible ou intermédiaire et des pays les moins avancés.

Groupes de plaidoyer dans les pays producteurs de tabac. Ces groupes devraient élaborer de bonnes pratiques mondiales et régionales et les diffuser, et mettre en place des programmes d’éducation et des campagnes d’information étayés par des données et des faits afin d’empêcher toute tentative de désinformation des cultivateurs par l’industrie du tabac et de promouvoir les solutions de remplacement disponibles pour eux et les travailleurs du secteur afin de passer à d’autres moyens de subsistance durables. Ils peuvent également sensibiliser les cultivateurs aux conséquences négatives de la culture de tabac sur la santé, l’environnement, la société et l’économie. Par exemple, dans le cadre de son programme pour une Inde numérique  (villages numériques, centres de services communs, télésanté, éducation numérique, etc.), le gouvernement indien a lancé plusieurs initiatives qui pourraient être mises à profit pour mener des actions d’éducation et de sensibilisation ciblant les cultivateurs de tabac.

Responsables de l’action de sensibilisation dans les pays importateurs de tabac. Ces acteurs sont incités à dénoncer leur gouvernement s’il soutient la production de tabac dans des pays à revenu faible ou intermédiaire ou des pays moins avancés, en particulier des pays qui subissent l’insécurité alimentaire ou contribuent à la crise alimentaire mondiale, et s’il ne respecte pas ses engagements en matière de lutte antitabac, notamment pour ce qui est de promouvoir d’autres moyens de subsistance dans le cadre de la coopération pour le développement.

Société civile. Les organisations de la société civile peuvent dénoncer les efforts déployés par l’industrie pour empêcher les cultivateurs de tabac d’adopter de nouvelles sources de revenus et pour se présenter comme des acteurs respectueux de l’environnement.

Institutions de microfinance. Les institutions de microfinance peuvent faire en sorte que les programmes de crédit rural profitent aux cultivateurs de tabac qui souhaitent opérer une transition, de sorte qu’ils puissent se procurer les intrants nécessaires pour d’autres cultures.

Organismes du système des Nations Unies. Les organismes des Nations Unies devraient agir de concert en vue d’atteindre les cibles et objectifs suivants des ODD : cibles 2.1, 2.2, 2.3 et 2.4 (qui visent à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition), cible 3.a (sur la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac), objectif 13 (sur la lutte contre les changements climatiques) et objectif 17 (tendant à renforcer les partenariats pour le développement durable). Pour cela, il faut mettre en place des écosystèmes de production et de commercialisation des cultures qui encouragent les cultivateurs à passer à d’autres cultures.

Acteurs de marché du secteur privé. Les acteurs du secteur privé peuvent aider à rendre le marché plus propice aux cultures de remplacement durables, en prenant des mesures de soutien au profit des agriculteurs qui font le choix de la transition, tout au long de la chaîne de valeur, notamment pour les intrants, la gestion post-récolte et la centralisation et l’écoulement les produits.


Autres ressources :

Situation de la production et du commerce du tabac en Afrique

Dispositions et recommandations : Article 17 et 18