Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué les contributions de la Norvège et de la Suède à l’Accélérateur ACT, qui sont supérieures à la « juste part » de ces deux pays.
Les 340 millions de dollars des États-Unis (USD) apportés par la Norvège et les 300 millions USD apportés par la Suède permettront d’agir plus vite pour mettre les vaccins à disposition, faciliter l’accès à de nouveaux traitements et donner aux systèmes de santé les moyens de faire face aux problèmes posés par la pandémie de COVID-19.
À l’instar de l’Allemagne, la Norvège et la Suède ont apporté plus que leur juste part au budget 2021-2022 de l’Accélérateur ACT, et le Canada s’engage à en faire autant. Les calculs de la « juste part » sont fondés sur la taille de l’économie nationale du pays et sur ce que le pays aurait à gagner d’une reprise plus rapide de l’économie et du commerce mondiaux.
En février 2022, le Président de la République sud-africaine, Monsieur Ramaphosa, et le Premier ministre norvégien, Monsieur Støre – en leur qualité de coprésidents du Conseil de facilitation de l’Accélérateur ACT – ont appelé 55 pays à soutenir conjointement les efforts mondiaux visant à mettre fin à la crise provoquée par la COVID-19 et à apporter leur « juste part » pour répondre aux besoins urgents des organismes qui participent à l’Accélérateur ACT.
Ces contributions de la Norvège et de la Suède renforcent encore le soutien que ces deux pays apportent à l’Accélérateur ACT depuis sa création en 2020.
L’Accélérateur ACT est actuellement confronté à un déficit de financement de 11,2 milliards USD, après avoir reçu des contributions pour un total de 5,6 milliards USD au titre du budget 2021-2022.
Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré : « Je tiens à féliciter la Norvège et la Suède pour leur engagement en faveur du travail vital de l’Accélérateur ACT. Nous appelons les autres pays à suivre leur exemple en apportant leur juste part, et à fournir des vaccins, des tests et des traitements contre la COVID-19 à ceux qui en ont le plus besoin. Nous avons fait d’énormes progrès dans la réduction de la mortalité et de la transmission. Mais le nombre de cas reste en hausse dans 110 pays. Nous devons poursuivre notre action. Nous devons veiller à ce que tous les pays soient en mesure de lutter contre les futures vagues de COVID-19. »