L’Assemblée mondiale de la Santé a pris acte aujourd’hui des progrès réalisés ces deux dernières années par les États Membres dans l’élaboration d’un accord sur les pandémies et dans le renforcement du Règlement sanitaire international (RSI (2005)). Les gouvernements réunis à Genève à l’occasion de la Soixante-Dix-Septième Assemblée mondiale de la Santé sont en pourparlers pour faire avancer ces deux processus, qui visent à rendre l'ensemble des pays mieux à même de parer et de faire face à la menace de futures pandémies.
Les États Membres de l’OMS sont convenus de poursuivre leurs travaux pendant l’Assemblée mondiale de la Santé, qui s’achève le 1er juin, dans le but :
- de finaliser l’ensemble des amendements au RSI (2005) ;
- de convenir du calendrier, des modalités et du processus de conclusion de l’accord sur les pandémies.
Au cours de la session d’aujourd’hui, l’Assemblée mondiale de la Santé a d’abord examiné le point 13.4 de l’ordre du jour, qui concerne le projet d’accord sur les pandémies. Les délégués ont salué le travail considérable effectué par l’organe intergouvernemental de négociation dirigé par les États Membres, et par le Bureau qui pilote ses travaux, depuis que les gouvernements ont pris l’initiative, en décembre 2021, d’élaborer le premier accord mondial sur les pandémies afin d’éviter que les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 au niveau mondial ne se reproduisent.
Les États Membres ont réaffirmé qu’un accord mondial sur les pandémies, fondé sur les principes d’équité, de souveraineté, de prévention, de préparation et de riposte, était nécessaire pour protéger les générations futures contre la menace des pandémies qui ne manqueront pas de se produire.
Les délégués à l’Assemble de la Santé ont également examiné le point 13.3 de l’ordre du jour, relatif au travail entrepris pour négocier des amendements au Règlement sanitaire international (2005) permettant de mettre à profit les enseignements tirés de la riposte mondiale à la pandémie de COVID-19.
Les États Membres ont souligné qu’un accord sur un Règlement sanitaire international actualisé et renforcé était essentiel pour assurer la sécurité sanitaire mondiale.