Symptômes et signes compatibles avec la neurocysticercose en relation avec la chimiothérapie preventive
Vue d’ensemble
La chimiothérapie préventive est un outil très puissant pour le contrôle de nombreuses maladies tropicales négligées. Divers programmes de chimiothérapie préventive pour les maladies parasitaires utilisent le médicament praziquantel, comme les programmes pour le taeniasis, la schistosomiase ou bilharzioses, le clonorchiasis et l'opisthorchiasis. Cependant, il existe différentes situations dans lesquelles la chimiothérapie préventive utilisant le praziquantel (ou des doses consécutives d'albendazole comme c'est le cas pour Taenia solium) n'est pas recommandée.
Ce document est destiné aux zones endémiques ou potentiellement endémiques pour T. solium, afin
d'envisager les circonstances dans lesquelles la chimiothérapie préventive avec le praziquantel ou des
doses consécutives d'albendazole n'est pas recommandée parce que les individus présentent des signes
ou des symptômes compatibles avec la présence de larves de T. solium dans le système nerveux central
(neurocysticercose). Dans ces cas, il est possible que les médicaments atteignent le système nerveux
central, provoquant une réaction inflammatoire autour des parasites, même si les deux médicaments
sont utilisés à des doses beaucoup plus faibles pour la chimiothérapie préventive que pour le traitement
clinique de la neurocysticercose. Même à faible dose, il est possible que les médicaments provoquent
ou aggravent des symptômes neurologiques potentiellement graves, et des précautions doivent être
prises pour éviter cela et minimiser les risques.