Feuille de route pour mettre fin à la tuberculose de l'enfant et de l'adolescent, 3e éd

Vue d’ensemble

Cette troisième édition de la Feuille de route pour mettre fin à la tuberculose de l’enfant et de l’adolescent (« Feuille de route 2023 ») est une mise à jour des versions publiées en 2013 et en 2018. Elle rend compte des progrès réalisés au cours des cinq dernières années et définit des priorités et des mesures clés destinées à accélérer la réalisation des cibles énoncées lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la lutte contre la tuberculose en 2023. La mise en œuvre de ces mesures clés aux niveaux mondial, régional, national et infranational, dans le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU), devrait permettre de détecter et de traiter une plus grande proportion d’enfants et d’adolescents atteints d’une infection tuberculeuse ou d’une tuberculose-maladie, de mieux pévenir la maladie, d’améliorer les résultats thérapeutiques et de prévenir les handicaps liés à la tuberculose.
La Feuille de route 2023 reste résolument axée sur les enfants, tout en soulignant l’importance que revêt la lutte contre la tuberculose chez les adolescents et, pour la première fois, chez les femmes enceintes et les femmes en post-partum. Les adolescents affichent eux aussi des taux élevés de tuberculose et ont des besoins spécifiques dont il convient de tenir compte pour améliorer les résultats en matière de santé. L’inclusion des femmes enceintes et des femmes en post-partum dans la présente édition est motivée par le fait que ce groupe présente un risque particulièrement élevé de tuberculose et que les actions entreprises pour prévenir et combattre la tuberculose dans cette population peuvent améliorer la vie des mères, de leurs nourrissons et de leur famille.1 La Feuille de route 2023 tient également compte de l’incidence potentielle des changements climatiques sur la pauvreté et sur les maladies liées à la pauvreté, comme la tuberculose, et de l’impact éventuel de futures pandémies susceptibles de toucher les enfants et les adolescents de manière disproportionnée, comme ce fut le cas pour la pandémie de COVID-19.  Il est essentiel que ces populations vulnérables soient prises en compte dans les activités déployées pour juguler les pandémies et remédier aux effets des changements climatiques sur la santé.