Cadre stratégique pour renforcer la lutte contre la variole simienne 2024-2027
Vue d’ensemble
Le Cadre stratégique pour renforcer la lutte contre la variole simienne (2024–2027) établit une feuille de route pour les autorités sanitaires, les communautés et toutes les parties prenantes afin de maîtriser les flambées de mpox dans tous les contextes dans le monde, faire avancer la recherche sur la mpox et l’accès aux contre-mesures, et minimiser la transmission zoonotique.
Il existe deux souches principales ('clades') du virus de la variole du singe (MPXV) avec des schémas épidémiologiques. Le clade I du MPXV se manifeste principalement en Afrique centrale, où les cas augmentent depuis des décennies, la souche est à l'origine de nouvelles épidémies importantes en Afrique de l'Est depuis 2024, et la maladie peut être associée à une létalité élevée. Le clade II du MPXV est apparu pour la première fois en Afrique de l'Ouest. Une émergence majeure de la mpox liée au clade II a commencé au Nigeria en 2017, s'est répandue dans toutes les régions du monde à partir de 2022, et continue jusqu'à ce jour de circuler dans beaucoup de pays, touchant souvent les populations clés vulnérables.
La transmission de la mpox se poursuit, exposant la population à un agent pathogène émergent potentiellement dangereux qui ressemble à la variole. Suite à la déclaration d’une première (2022) et ensuite une deuxième (2024) Urgence de santé publique de portée internationale et aux efforts mondiaux déployés pour contenir ces épidémies, tout en restant préoccupé par le fardeau de la mpox sur la santé publique en Afrique, l’objectif principal de ce cadre est d’atteindre et de maintenir l’élimination de la transmission interhumaine de la mpox.
Ce cadre met l’accent sur l’intégration des efforts de tous les programmes de santé, notamment la surveillance épidémiologique des maladies, la communication sur les risques et l’engagement communautaire, ainsi que la vaccination, le dépistage et la prise en charge des malades, les services de santé sexuelle, et autres services cliniques et de santé publique. La coordination entre tous les partenaires reste essentielle pour garantir une réponse continue et efficace face à la mpox.
