Syndrome de rubéole congénitale
Normes de surveillance des maladies évitables par la vaccination

Vue d’ensemble
La rubéole est une maladie virale aiguë qui touche souvent les enfants sensibles et les jeunes adultes dans le monde entier. Bien que pour ces groupes il ne s’agisse que d’une maladie clinique bénigne, elle est considérée comme importante, en termes de santé publique, du fait du potentiel tératogène du virus entraînant le syndrome de rubéole congénitale (SRC).
Dès la conception et jusqu’aux 8–10 premières semaines de grossesse, l’infection de la femme enceinte par la
rubéole peut entraîner plusieurs anomalies fœtales, cela concerne jusqu’à 90 % des cas, ainsi que des cas de fausse
couche ou de mortinaissance. Tout cas de syndrome de rubéole congénitale peut affecter n’importe quel
système organique, y compris ophtalmique, auditif, cardiaque, neurologique, hépatique et hématologique.
Après 18 semaines de grossesse, le risque de syndrome de rubéole congénitale est faible. Les conséquences les plus communes du syndrome de rubéole congénitale sont la déficience auditive et la surdité, des anomalies oculaires (cataracte, glaucome congénital ou rétinopathie pigmentaire) et des malformations cardiaques. Les nourrissons infectés peuvent excréter d’importantes quantités du virus de la rubéole par le biais des sécrétions corporelles et ce, jusqu’à l’âge d’un an, pouvant ainsi causer d’éventuelles épidémies. Les nourrissons qui survivent à la période néonatale peuvent être confrontés à de graves déficiences développementales (telles que la surdité), présenter un risque accru de retard de développement (comme l’autisme) et souffrir de maladies auto-immunes (diabète de type 1, thyroïdite).