Monaco

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Partenaire de la santé mondiale

Dernière mise à jour : 25 avril 2022.

Partenariat stratégique avec Monaco

La Principauté de Monaco est un fidèle partenaire de l’OMS depuis 1948, allouant près d’un tiers de son aide au développement à la santé publique mondiale. Elle travaille de concert avec l’Organisation sur les priorités fixées en la matière, qui vont de l’éradication de la poliomyélite à l’élimination de la rougeole en passant par le renforcement des systèmes de santé des pays disposant de ressources limitées.

Les objectifs de Monaco dans le domaine de la santé consistent à :

  • lutter contre les pandémies et les maladies négligées
  • améliorer la santé de la mère et de l’enfant
  • appuyer le renforcement des systèmes de santé nationaux
  • améliorer l’accès aux soins médicaux
  • œuvrer en faveur des questions relatives à l’environnement, aux changements climatiques et à la santé
Tous les programmes d’aide au développement menés par la Principauté de Monaco ciblent les populations les plus vulnérables : enfants, femmes, personnes handicapées et réfugiés.

 
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De gauche à droite : Mme Kristel Malgherini (Secrétaire générale du Département des affaires sociales et de la santé), M. Hervé Raps (Médecin délégué du Centre scientifique de Monaco), M. Didier Gamerdinger (Conseiller de Gouvernement-Ministre des affaires sociales et de la santé), Mme Laure Chevallier (Administratrice à la Direction de l’environnement), Mme Carole Lanteri (Ambassadrice et Représentante permanente de la Principauté de Monaco auprès de l’ONUG) et M. Maxime Trapani (Attaché). ©OMS/Chris Black

 
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De gauche à droite : M. Christian Brechot (Président du Global Virus Network), M. Pierre Dartout (Ministre d’État), S.A.S. le Prince Albert II, M. Didier Gamerdinger (Conseiller de Gouvernement-Ministre des affaires sociales et de la santé), M. Patrick Rampal (Président du Centre scientifique de Monaco) et M. Patrice Cellario (Conseiller de Gouvernement-Ministre de l’intérieur). © Principauté de Monaco

En vertu de sa stratégie d’aide publique au développement pour 2018-2020, Monaco s’est engagé à aider directement plus d’un million de bénéficiaires dans divers pays, y compris sept qui comptent parmi les pays les moins avancés sur le continent africain (Afrique du Sud, Burkina Faso, Burundi, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tunisie).

En plus d’apporter un soutien aux activités techniques menées par l’OMS, la Principauté de Monaco investit dans le processus de transformation de l’OMS, afin de permettre à l’Organisation de réaliser son ambitieux treizième programme général de travail (PGT) de manière efficace, efficiente, transparente et responsable, ce qui témoigne de la confiance qu’elle accorde à l’OMS en tant que chef de file crédible et responsable de la santé mondiale.

Monaco, l’un des principaux donateurs de l’OMS

La Principauté de Monaco participe au financement des travaux de l’OMS grâce à ses contributions volontaires de base régulières. En 2007, Monaco et l’OMS ont signé leur premier accord-cadre, qui est régulièrement renouvelé depuis lors. L’accord en vigueur couvre la période 2019-2023, à l’appui de l’ambitieux treizième PGT de l’Organisation.

Au fil des ans, Monaco s’est orienté vers un financement souple pour permettre à l’OMS d’apporter un appui rapide aux opérations d’intervention d’urgence, ainsi que vers les priorités nouvelles qui se font jour dans le paysage sanitaire mondial complexe et changeant du XXIe siècle.

Parmi les programmes de santé prioritaires couverts par l’accord en vigueur figurent la riposte aux urgences sanitaires ; l’éradication de la poliomyélite et la transition pour la poliomyélite ; le renforcement des systèmes de santé dans les pays prioritaires (Madagascar et Niger en particulier) ; les maladies non transmissibles ; l’environnement et la santé ; la pré-élimination du paludisme.

À ce jour, Monaco reste le premier donateur par habitant pour les contributions fixées, les contributions volontaires de base et l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite.

En savoir plus sur le soutien stratégique que Monaco apporte aux travaux de l’OMS

 

Priorités absolues

  • Éradication de la poliomyélite et transition pour la poliomyélite
  • Appui à l’élimination du paludisme
  • Renforcement des systèmes de santé :
    • Initiative des petits États (niveau mondial)
    • Île Sainte-Marie, Madagascar (niveau national)
    Renforcement de la préparation et de la riposte aux urgences sanitaires
  • Gouvernance : rendre l’OMS plus robuste, plus agile et plus axée sur les résultats

Principaux points techniques

Éradication de la poliomyélite et transition pour la poliomyélite

La Principauté de Monaco est un partenaire de longue date de l’action menée par l’OMS pour éradiquer la poliomyélite et elle est le premier donateur par habitant de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, ses contributions s’élevant à un montant total de 2,2 millions de dollars des États-Unis à ce jour. Monaco appuie les opérations de lutte contre la poliomyélite qui sont menées dans le monde entier, en particulier au Niger.

Les contributions de Monaco ont aidé la Région africaine à combattre cette maladie, la Région ayant été déclarée exempte de poliomyélite en août 2020. Outre les contributions financières, Monaco a présidé le Groupe des partenaires de la lutte contre la poliomyélite (en anglais) (instance internationale réunissant les partenaires de la lutte contre la poliomyélite) et a parrainé des décisions capitales sur l’éradication de la poliomyélite au sein des organes directeurs de l’OMS. Mme Lanteri promeut les questions de genre liées à la poliomyélite (en anglais) en jouant un rôle moteur dans les débats sur l’équité de genre et la santé à l’échelle de la communauté des Nations Unies à Genève.

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Mme Carole Lanteri, Ambassadrice et Représentante permanente de la Principauté de Monaco auprès de l’ONUG.

With the end of polio in sight, countries are developing transition plans so that functions previously supported by the polio initiative are integrated into national health programmes. WHO works to embed polio activities within the broader immunization and comprehensive surveillance functions, and outbreak and emergency response. Sustainable transition strategies are included in the ''Immunization Agenda 2030'' for the next decade. Monaco's engagement in polio transition is part of Monaco's legacy as a global public health champion.

 

Appui à l’élimination du paludisme

Depuis 2005, la Principauté de Monaco collabore avec Madagascar et l’OMS sur la pré-élimination du paludisme à Madagascar. Ces travaux contribuent à l’action plus large qui est menée pour intensifier la lutte contre cette maladie évitable, qui tue plus de 400 000 personnes chaque année, essentiellement des enfants en bas âge. Le programme a été élargi en 2011 de sorte à couvrir l’Afrique australe et l’Afrique de l’Est. En 2018, huit pays de la région du Sahel ont été ajoutés, à savoir le Burkina Faso, Cabo Verde, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal, grâce à une coopération étroite avec les communautés locales. Les ministres de la santé de ces huit pays ont lancé, en août 2018 à Dakar, l’Initiative pour l’élimination du paludisme au Sahel. Mme Awa Coll Seck, ancienne Ministre de la santé du Sénégal, a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de cette initiative.

En savoir plus sur le partenariat

 

 
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Monaco et l’OMS œuvrent de concert avec les pays du Sahel pour éliminer le paludisme. © Direction de la communication, Principauté de Monaco

Renforcement des systèmes de santé

Initiative des petits États (niveau mondial)

L’Initiative des petits États  (en anglais) a été lancée en 2013 pour tirer parti des possibilités qui existent dans les petits États aux niveaux régional et international, échanger les meilleures pratiques de mise en œuvre des politiques, stratégies et interventions pertinentes, renforcer les capacités dans des domaines thématiques hautement prioritaires, tels que le personnel de santé et la santé numérique, produire des données techniques probantes, fondées sur la pratique, concernant les moyens de relever les différents défis qui se posent en matière de santé publique, et déterminer les priorités conjointes dans les domaines de la santé et du développement. Cette initiative a pris de l’ampleur et s’est transformée en un réseau de 11 États Membres de la Région européenne dont la population est de 2 millions d’habitants ou moins (Andorre, Chypre, Estonie, Islande, Lettonie, Luxembourg, Malte, Monaco, Monténégro, Saint-Marin et Slovénie).

En 2016, pendant la troisième réunion de haut niveau de l’Initiative des petits États d’Europe, M. Stéphane Valeri, Conseiller de Gouvernement-Ministre des affaires sociales et de la santé de la Principauté de Monaco, et Mme Zsuzsanna Jakab, ancienne Directrice régionale de l’OMS pour l’Europe, ont annoncé que les huit délégations présentes avaient adopté la Déclaration de Monaco, qui porte sur les changements climatiques et leurs effets sur la santé.

Intitulée « La santé dans toutes les politiques – La santé dans tous les ODD : appel à l’action sur le changement climatique », la Déclaration de Monaco est conforme à la fois au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Accord de Paris adopté en décembre 2015 par la COP 21.

L’initiative est axée sur les besoins les plus immédiats des petits États, y compris – dans le contexte de la pandémie de COVID-19 – élaborer des politiques de reprise équitables, fixer des priorités communes et agir en ce sens, et échanger des bonnes pratiques.

En savoir plus

 

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©Direction de la communication, Principality of Monaco

Île Sainte-Marie, Madagascar (niveau national)

À Sainte-Marie, la transmission du paludisme est plus élevée que dans n’importe quel autre département de Madagascar. Depuis 2005, Monaco et Madagascar travaillent main dans la main pour réduire de façon significative le nombre de cas de paludisme, améliorer la santé générale de tous les citoyens et limiter les conséquences socioéconomiques de cette maladie sur la population. La filariose lymphatique et les maladies intestinales, qui sont aussi répandues dans le département de Sainte-Marie, sont également ciblées par le projet de coopération établi entre Monaco et Madagascar. L’objectif est de réduire la prévalence de ces maladies de 80 %.

La Principauté de Monaco a conclu un accord-cadre avec l’OMS en 2007, qui a été renouvelé depuis lors, et un accord-cadre sur la santé avec le Gouvernement de la République de Madagascar en 2016. Elle apporte un appui aux systèmes de santé sur l’île de Sainte-Marie depuis 2004. Cet appui a contribué à réduire l’incidence du paludisme de 78 % (2010) à 8,3 % (2019) et à mettre un terme à la transmission de la filariose lymphatique. Les systèmes de santé sont donc désormais plus à même de tendre vers une couverture sanitaire universelle.

Le projet a débuté en septembre 2020 et s’achèvera le 31 mars 2023.

 

Renforcement de la préparation et de la riposte aux urgences sanitaires

Au fil des années, la Principauté de Monaco a montré qu’elle s’engageait au service des plus vulnérables, y compris lors des situations d’urgence sanitaire. À cet égard, elle veille à ce que sa contribution de base annuelle à l’OMS inclue un appui à la préparation et à la riposte aux urgences sanitaires.

 

Gouvernance : rendre l’OMS plus robuste, plus agile et plus axée sur les résultats

Outre l’appui qu’il apporte aux initiatives prioritaires en matière de santé publique mondiale, Monaco s’engage à aider l’OMS à parvenir à des résultats et à avoir un impact à l’échelle des pays. En investissant dans la transformation de l’OMS, il montre la confiance qu’il accorde à l’OMS en tant que chef de file fiable, crédible et responsable de la santé mondiale, capable de réaliser son ambitieux treizième PGT de manière efficace, efficiente, transparente et responsable.

 

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