Course contre la montre pour traiter les cas de fièvre jaune en Angola

21 juin 2016

L’Angola a signalé près de 3000 cas présumés de fièvre jaune. Malgré l’ampleur des campagnes de vaccination de masse menées dans plusieurs provinces, le virus amaril continue à circuler.

Si la vaccination est l’arme la plus importante pour endiguer la propagation de la fièvre jaune, un diagnostic rapide et une prise en charge sans retard sont également déterminants pour augmenter les chances de survie des malades.

Ce reportage photo porte sur les services de diagnostic et les soins dispensés aux malades de la fièvre jaune dans deux hôpitaux de Luanda capitale de l'Angola.

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Photo de l’extérieur de l’hôpital général de Luanda.
OMS/D. Lourenço

Hôpital général de Luanda

L’hôpital général de Luanda, la capitale de l’Angola, a signalé la majorité des cas pendant la flambée de fièvre jaune qui sévit dans le pays. Il est l’un des 3 centres spécialisés de la province de Luanda où sont soignés les malades de la fièvre jaune.
Une infirmière montre les résultats des tests de fièvre jaune à un collègue de l’OMS à l’hôpital.
OMS/D. Lourenço

Résultats de laboratoire indiquant les cas de fièvre jaune

Ana Eunice Fernandes montre les résultats des tests rapides pour les cas présumés de fièvre jaune à Ernesto Araújo, coordonnateur de l’unité spéciale fièvre jaune à l’hôpital général de Luanda. Des tests de diagnostic différentiel sont effectués pour exclure des maladies comme le paludisme et le chikungunya.
Une infirmière désigne des patientes endormies dans une chambre réservée aux femmes.
OMS/D. Lourenço

Traiter les cas de fièvre jaune

Les femmes que l’on pense atteintes de fièvre jaune sont soignées dans cette chambre à l’hôpital général de Luanda.
Un médecin examine un jeune garçon.
OMS/D. Lourenço

Prendre en charge les malades

Un patient de 16 ans est soigné dans l’unité spéciale fièvre jaune de l’hôpital général de Luanda.
Un goutte-à-goutte dans une chambre d’hôpital
OMS/D. Lourenço

Traiter les synptômes

Il n’existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, seulement des soins de soutien pour traiter les symptômes tels que fièvre, saignements et autres complications graves. Les infections bactériennes associées sont soignées par antibiothérapie. De bons soins de soutien améliorent l’issue chez les patients gravement atteints. Ces soins ne sont dispensés que dans des hôpitaux spécialisés.
Une mère assise aux côtés de sa fille malade dans une salle d’hôpital réservée aux malades de la fièvre jaune.
OMS/D. Lourenço

Salle des malades de la fièvre jaune

Le traitement est dispensé dans une salle spécialement destinée aux cas présumés de fièvre jaune à l’hôpital de Kapalanga, à Viana, dans la province de Luanda.
Une grand-mère s’occupe de son petit-fils soigné contre la fièvre jaune.
OMS/D. Lourenço

Des soins pour les patients de tous âges

Des patients de tous âges sont soignés contre la fièvre jaune à l’hôpital de Kapalanga, à Viana, dans la province de Luanda. Les diagnostics de paludisme et de dengue ont déjà été exclus.
Des moustiquaires sont tendues au-dessus des lits d’hôpital pour prévenir la propagation de la fièvre jaune et d’autres maladies à transmission vectorielle.
OMS/D. Lourenço

La lutte contre la flambée ne se limite pas au traitement

Les équipes de l’OMS et d’autres partenaires soutiennent l’action du Ministère de la santé contre la fièvre jaune dans les domaines suivants : vaccination, lutte antivectorielle, surveillance épidémiologique, services de laboratoire et mobilisation sociale.
Une infirmière vaccine un enfant dans le cadre d'une campagne de vaccination contre la fièvre jaune
EPA

Vaccin antiamaril: mieux vaut prévenir que guérir

Il existe un vaccin sûr, efficace et financièrement accessible pour prévenir la fièvre jaune. Une seule dose de vaccin antiamaril suffit pour conférer une immunité durable et protéger à vie contre la maladie, sans qu’il y ait besoin d’un rappel. Le vaccin confère une immunité efficace dans un délai de 30 jours pour 99% des sujets vaccinés.