Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : adolescents et jeunes

14 décembre 2020 | Questions & réponses

Ces questions-réponses obt été établies par l’Organisation mondiale de la Santé, l’UNESCO, le FNUAP et l’UNICEF. Nous tenons à remercier les jeunes du groupe représentant les adolescents et les jeunes au sein du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant qui ont contribué à son élaboration.

Oui. La COVID-19 touche toutes les tranches d’âge.

Nous avons encore beaucoup à apprendre sur les effets de la COVID-19 ; toutefois, jusqu’à présent, les données semblent indiquer que, chez les enfants de moins de 18 ans, la mortalité est moins élevée que dans les autres groupes d’âge et la maladie est généralement bénigne. Il n’en reste pas moins que des cas de formes graves de la maladie ont été signalés. Comme chez les adultes, les pathologies préexistantes, telles que l’hypertension, les maladies cardiaques ou pulmonaires, l’asthme, le diabète, l’obésité, le cancer et les troubles neurologiques ou du développement, constituent chez les enfants des facteurs de risque pouvant entraîner des manifestations graves de la maladie et une hospitalisation en soins intensifs.

Autres ressources :

Consulter les questions-réponses COVID-19 : ce qu’il faut savoir pour savoir qui risque de développer une forme grave de la maladie.

Oui. Les personnes infectées de toutes les tranches d’âge – y compris les adolescents – peuvent transmettre le virus, même si elles présentent des symptômes bénins ou ne se sentent pas malades.

Le virus se propage d’une personne à l’autre par des particules liquides, comme les aérosols (de plus petite taille) ou les gouttelettes (de plus grande taille), projetées du nez ou de la bouche lorsqu’une personne atteinte de COVID-19 tousse, éternue ou parle. Des personnes peuvent contracter la COVID-19 si elles inhalent ces gouttelettes provenant d’un adolescent infecté par le virus. C’est pourquoi il est important de rester à une distance d’au moins 1 mètre des autres personnes. Ces gouttelettes peuvent se poser sur les objets et les surfaces. On peut alors s’infecter en touchant une surface ou un objet contaminé, puis en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. 

Autres ressources :

Consulter la page Questions-réponses : Comment se transmet la COVID-19 ? pour en savoir plus sur la propagation de la COVID-19.

Si vous présentez des symptômes évocateurs de la COVID-19, appelez votre prestataire de soins ou la ligne d’assistance téléphonique afin d’obtenir des instructions et de savoir que faire. En cas de symptômes bénins, comme une toux légère ou un peu de fièvre, en l’absence de facteur de risque de développer une forme grave de la maladie, il n’est généralement pas nécessaire de se rendre dans un établissement de santé. Votre prestataire de soins évaluera la situation et vous indiquera quand et où vous faire tester. Restez chez vous pendant 14 jours, à l’écart des autres, et surveillez votre état de santé.

Obtenez immédiatement des soins médicaux si votre état s’aggrave, ou si aucun membre de votre famille ne peut prendre soin de vous à la maison. Si possible, appelez d’abord votre prestataire de soins de santé, la ligne d’assistance téléphonique ou un établissement de santé, afin d’être orienté vers la structure adéquate. Il est important de respecter les procédures en vigueur dans votre pays. Demandez à un membre de votre famille ou à un autre adulte de confiance comment vous renseigner sur ces procédures là où vous habitez.

Pour en savoir plus, consulter notre page de conseils au grand public.

Autres ressources :

Obtenez immédiatement des soins médicaux si un membre de votre famille tombe gravement malade, par exemple s’il a de la difficulté à respirer ou s’il ressent des douleurs ou une sensation d’oppression dans la poitrine. Si possible, appelez votre prestataire de soins de santé ou le numéro d’urgence COVID-19, ou demandez à un adulte de le faire, pour obtenir des instructions et savoir où et comment obtenir des soins. S’il est confirmé que le membre de votre famille en question est atteint de COVID-19, sachez que vous et les autres contacts connus devrez vous isoler pendant 14 jours et surveiller vos symptômes, même si vous vous sentez bien.

Pour en savoir plus, consulter notre page de conseils au grand public.

Autres ressources :

 

 

L’OMS recommande aux pays de poursuivre les services de vaccination systématique dans la mesure du possible. Par exemple, les initiatives de vaccination en milieu scolaire ne devraient être maintenues que si des mesures de lutte anti-infectieuse sont mises en œuvre pour éviter d’accroître le risque de transmission de la COVID-19 entre les élèves, le personnel des écoles et les prestataires de soins de santé. Toutefois, le calendrier des vaccins administrés aux adolescents est suffisamment flexible pour que vous puissiez recevoir votre vaccin dans les temps lorsque les services de vaccination pourront reprendre. Le vaccin contre le VPH, par exemple, qui requiert deux doses, peut être administré pour la première fois entre 9 et 14 ans, et l’intervalle entre les deux doses peut être plus long. L’intervalle minimal entre les doses est de 6 mois, mais il peut être de 12 ou 15 mois, voire davantage si nécessaire. Le plus important est que vous receviez bien la deuxième dose pour être pleinement protégé.

Les décisions concernant la poursuite des services de vaccination systématique sont prises par chaque pays. Demandez à un membre de votre famille ou à un autre adulte de confiance comment obtenir des informations sur les services de vaccination là où vous habitez. Il est important que vous receviez les vaccinations prévues, même si elles doivent être reportées en raison de la pandémie de COVID-19.

Autres ressources :

 

 

Si vous êtes atteint d’une maladie chronique, comme l’asthme, le diabète, la tuberculose ou le VIH, le plus important est de continuer à prendre les médicaments qui vous sont prescrits, de vous présenter aux contrôles médicaux recommandés et de consulter un médecin si de nouveaux symptômes apparaissent.

Vérifiez auprès des autorités sanitaires et de votre prestataire de santé si vos contrôles réguliers doivent être effectués différemment pendant la pandémie de COVID-19. Il se peut que certains services, notamment de conseil, soient offerts à distance. Si vous êtes un adolescent atteint de VIH cliniquement stable, atteint de tuberculose ou d’une autre maladie chronique, votre prestataire de santé doit envisager des prescriptions et administrations sur plusieurs mois afin de réduire la fréquence à laquelle vous vous rendez à la clinique et de garantir la continuité de votre traitement en cas de restrictions des déplacements pendant la pandémie. Demandez conseil aux autorités sanitaires et à votre prestataire de santé pour savoir comment vous protéger contre la COVID-19 et poursuivez le traitement qui vous est prescrit.

Pour en savoir plus, consulter notre page de conseils au grand public.

Autres ressources :

Passer plus de temps chez soi est difficile et on peut finir par s’ennuyer, mais faire quelque chose qui vous plaît peut aider, par exemple lire un livre, jouer à des jeux ou écouter de la musique. Essayez d’être tous les jours en contact avec vos amis et votre famille, par téléphone ou par Internet si c’est possible ou, si vous habitez près de chez eux et que les règles locales le permettent, en leur parlant en personne en veillant à garder vos distances. Vous pouvez également vous impliquer au sein de votre collectivité pour aider à lutter contre la transmission du virus.

En même temps, il reste très important de réduire le risque d’être infecté et de propager la COVID-19 en vous lavant le plus souvent possible les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, en restant à au moins un mètre (3 pieds) des autres personnes et en évitant les endroits bondés. Même si les adolescents atteints de la COVID-19 ne présentent généralement pas de symptômes et ont une forme bénigne de la maladie, vous pourriez être un des adolescents malchanceux qui tombent gravement malades ou la transmettre à d’autres et être la cause de leurs symptômes graves, voire de leur décès. Vous avez le pouvoir de faire des choix qui peuvent sauver des vies et, ensemble, les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre la COVID-19.

Pour en savoir plus, consulter notre page de conseils au grand public.

Autres ressources :

 

Expliquez à vos amis pourquoi il est important de se protéger et de protéger les autres en se lavant les mains, en évitant de se toucher le visage, en toussant ou en éternuant toujours dans le coude, la manche ou un mouchoir et en observant, le cas échéant, les mesures de distanciation physique et les restrictions de déplacement. Ce serait peut-être une bonne idée de proposer à vos amis des idées d’activités virtuelles amusantes et de les encourager à y participer, avec vous ou avec d’autres amis. Par exemple, vous pouvez les encourager à rejoindre la campagne YouthAgainstCOVID19, dont le but est d’aider les jeunes du monde entier à mieux comprendre la COVID-19 et à savoir quoi faire pour protéger leurs amis, leur famille et leur communauté. De cette façon, vous leur donnez des options, plutôt que de simplement leur dire de rester chez eux.

Mais gardez à l’esprit que vous n’êtes pas maître des actions des autres, donc ne vous lancez pas dans une discussion ou une dispute pour essayer de leur faire changer d’opinion.

Oui. Vous pouvez faire du sport si celui que vous pratiquez est conforme aux mesures de distanciation physique et aux restrictions de déplacements en vigueur dans votre pays. Si vous avez le droit d’aller faire du vélo ou si vous allez marcher, courir ou faire de l’exercice dans un parc ou un lieu public à l’air libre, tenez-vous toujours à distance des autres personnes et lavez-vous les mains à l’eau et au savon avant de partir, quand vous arrivez à destination et dès que vous rentrez chez vous. Si vous n’avez ni eau ni savon à disposition immédiatement, utilisez une solution hydroalcoolique.

L’activité physique est bonne pour la santé, aussi bien physique que mentale. Établissez une routine comportant une heure par jour d’activités ou de sports qui ne nécessitent pas de contact étroit avec les autres. Vous pouvez pratiquer un sport individuel comme la course à pied, la marche, la danse ou le yoga. Le choix est large. Vous pouvez aménager à l’intérieur des jeux comme le saut à la corde ou la marelle, à jouer avec vos frères et sœurs, et faire des exercices d’entraînement musculaire, avec des haltères improvisées comme des bouteilles remplies d’eau ou de sable. Si vous avez accès à Internet, vous pouvez également participer à des jeux actifs ou à des cours de fitness en ligne, ou encore créer vos propres exercices physiques en ligne à faire avec vos amis ou vos camarades de classe. Choisissez une activité divertissante, compatible avec les restrictions en vigueur dans votre pays, qui vous fait vous sentir bien.

En cas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires, ne faites pas d’exercice. Restez à la maison et reposez-vous, consultez un médecin et suivez les instructions des autorités sanitaires locales.

Autres ressources :

Il est tout à fait normal de se sentir angoissé et impuissant dans une situation comme une pandémie. Voici quelques suggestions qui pourraient vous aider à gérer activement votre angoisse :

CONSEIL 1 : FAITES DES CHOSES QUI SONT BONNES POUR VOTRE CORPS ET VOTRE ESPRIT

Votre corps et votre esprit sont liés. Voici quelques conseils pour les garder en bonne santé :

• Restez actif ! L’activité physique est bonne pour votre corps et peut aussi aider votre esprit à se sentir mieux. Si vous avez le droit de sortir, allez marcher, courir, faire du vélo ou pratiquer n’importe quel autre sport. À l’intérieur, essayez de danser, de faire des étirements ou de bouger comme vous le pouvez. Trouvez ce qui vous convient, et faites-le !

• Mangez sainement ! Essayez, si possible, de faire des choix sains dans votre alimentation.

• Prenez conscience de vous-même et du monde qui vous entoure. Cela suppose d’être plus attentif à votre respiration, à votre corps et à ce qui vous entoure. Essayez d’ÊTRE PRÉSENT dans le moment !

• Dormez ! Essayez de dormir suffisamment la nuit. Un bon sommeil vous aidera à bien grandir, à rester en bonne santé et à garder les idées claires.

• Trouvez des activités qui vous rendent heureux et pratiquez-les davantage ! Écouter de la musique, lire, jouer, discuter avec des amis, cultiver des plantes, cuisiner, dessiner, faire du sport... les possibilités ne manquent pas ! Vous pouvez même essayer quelque chose de nouveau ! Faites simplement attention, pendant ces activités, à bien respecter la distanciation physique et les autres mesures de protection en vigueur dans votre pays.

CONSEIL 2 : RESTEZ EN CONTACT AVEC VOS PROCHES

Restez en contact avec votre famille et vos amis comme vous le pouvez. Utilisez les médias sociaux, envoyez-leur un courriel, décrochez le téléphone, écrivez une lettre ! Soyez créatif. Et si vous ne pouvez pas les joindre, alors remémorez-vous un souvenir d’un moment partagé ensemble.

CONSEIL 3 : ACCEPTEZ VOS SENTIMENTS

Il est important de comprendre comment vous vous sentez. N’ignorez pas ces émotions. Parfois, mettre par écrit ce que vous éprouvez peut vous aider à décrire vos sentiments. Cela peut paraître facile ou simple, mais essayez : « Je me sens ........ en ce moment ».

CONSEIL 4 : SOYEZ TOLÉRANT ENVERS VOUS-MÊME

Les sentiments que vous éprouvez, quels qu’ils soient, sont normaux. Si vous vous mettez la pression pour toujours « être heureux », « rester positif » ou « rester productif », vous risquez de vous sentir encore plus mal. Au contraire, si vous êtes en proie à des émotions difficiles, essayez de vous dire : « Je suis inquiet et j’ai peur, mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas faire face à cette situation », « Cela a été éprouvant, il y a de quoi être bouleversé », « Je me sens [insérer ce que vous ressentez] et c’est acceptable », « C’est une période difficile, c’est normal de se sentir perturbé ».

Ou bien, réfléchissez à une autre phrase à vous dire qui vous convient.

CONSEIL 5 : ÉCOUTEZ VOTRE CORPS

Notre corps ressent nos émotions et y réagit. Avez-vous souvent mal à la tête ? Ressentez-vous des tensions dans les épaules, la poitrine ou l’estomac ? Essayez de fermer les yeux et écoutez votre propre respiration. Portez votre attention sur ce que vous ressentez dans chaque partie de votre corps, en descendant de la tête jusqu’aux pieds. Observez s’il y a des tensions, des douleurs ou des sensations d’oppression dans votre corps. Prendre conscience des endroits où vous sentez des tensions peut vous aider à les relâcher.

CONSEIL 6 : ESSAYEZ D’UTILISER VOTRE RESPIRATION POUR VOUS CALMER

Respirer lentement est l’un des meilleurs moyens de calmer rapidement le corps lorsque nous éprouvons des émotions telles que la peur, l’inquiétude ou la colère. Fermez les yeux et pensez à un endroit calme. Imaginez-vous à cet endroit, détendu.

• Concentrez-vous pour respirer lentement.

• Inspirez en comptant lentement jusqu’à 3, puis expirez en comptant lentement jusqu’à 3.

• Pratiquez cet exercice pendant quelques minutes.

Comment vous sentez-vous après ?

CONSEIL 7 : ÉVITEZ LES MOYENS MALSAINS DE GÉRER LE STRESS

Lorsque vous êtes en proie à des sentiments difficiles, il est important de trouver des moyens sains de prendre soin de vous.

Pour en savoir plus, consulter la page #HealthyAtHome (en bonne santé à la maison) – Santé mentale.

Autres ressources :


 

Un flux constant de nouvelles, parfois contradictoires, peut être source de confusion et d’angoisse. Veillez à consulter des sources fiables comme les sites de l’UNICEF et de l’OMS ou à vérifier les informations qui vous parviennent par des sources moins fiables.

Si vous avez un téléphone, vous pouvez utiliser le service d’alerte sanitaire de l’OMS sur WhatsApp pour recevoir les dernières informations sur la pandémie. Il s’agit d’un nouveau service, gratuit, conçu pour relayer rapidement des informations fiables et officielles, 24 heures sur 24, dans le monde entier. Pour démarrer, il suffit de cliquer sur le lien du service d’alerte sanitaire de l’OMS et de taper « salut » dans la ligne de message WhatsApp. De nombreux pays ont lancé des initiatives similaires pour fournir des informations et des mises à jour propres au contexte national. Cela étant dit, trop d’informations sur la pandémie de COVID-19 peut également être source de stress, limitez-vous donc à certains moments de la journée pour obtenir des mises à jour et des orientations pratiques, et évitez d’écouter ou de faire cas des rumeurs qui vous mettent mal à l’aise.

Pour en savoir plus, consulter la page En finir avec les idées reçues.

Pour en savoir plus, consulter la page #HealthyAtHome (en bonne santé à la maison) – Santé mentale.

Autres ressources :

Dans tous les pays et régions, la décision de rouvrir les écoles repose sur une évaluation minutieuse de la situation, et il doit y avoir consensus entre toutes les parties prenantes concernées, notamment les responsables de la santé et de l’éducation, les enseignants et le reste du personnel des écoles, les parents et les travailleurs sanitaires et communautaires. Par ailleurs, la réouverture des écoles est soigneusement planifiée et préparée, et toutes les mesures nécessaires sont mises en place pour assurer la sécurité et la santé de tous les membres de la communauté scolaire.

Par conséquent, si votre école rouvre ses portes, vous pouvez être assuré qu’il est sûr de retourner à l’école – à condition de respecter strictement les directives et les règles que votre école vous communiquera.

Bien entendu, si vous avez des inquiétudes concernant votre retour à l’école, n’hésitez pas à en parler avec vos professeurs et vos parents ou tuteurs.

Autres ressources :

Votre école ou l’établissement où vous suivez des études ont vraisemblablement pris des dispositions pour que vous puissiez rattraper ce que vous avez manqué pendant que votre école était fermée. Beaucoup d’écoles ont mis en place des modalités d’apprentissage accéléré pour aider les élèves à rattraper le retard accumulé.

Si votre école est encore fermée et que vous ne pouvez pas suivre les cours en présentiel, suivez les procédures mises en place par votre école pour vous donner accès aux supports et technologies pédagogiques (Internet, messagerie textuelle, radio ou télévision). Si vous avez accès à Internet, vous pouvez également consulter vos professeurs et d’autres adultes de confiance pour trouver des possibilités et des ressources fiables d’apprentissage en ligne, notamment celles qui figurent dans les solutions d’apprentissage en ligne recommandées par l’UNESCO, l’organisme de l’ONU qui aide les pays à améliorer leur système d’éducation. L’UNESCO recueille par ailleurs des témoignages d’étudiants, d’enseignants et de parents sur la manière dont ils s’adaptent et poursuivent l’apprentissage tant que les écoles sont fermées. Consultez ces témoignages, ils pourront vous donner des idées. Vous pouvez aussi contacter l’UNESCO pour partager votre expérience personnelle ! Découvrez ici comment partager votre témoignage.

Là où l’accès à Internet est problématique, les autorités de nombreux pays ont commencé à diffuser des programmes éducatifs à la télévision et à la radio tant que les écoles sont fermées. Si c’est le cas où vous vivez, soyez à l’affût des programmes éducatifs sur les chaînes de télévision et de radio locales.

Autres ressources :

  • Vous devez étudier à la maison à cause du coronavirus ? Voici comment les jeunes du monde entier restent motivés et gardent le moral.

 

Vous ne devriez pas porter de masque lorsque vous faites du sport ou pratiquez une activité physique, comme courir, sauter ou jouer sur un terrain de jeu, afin que cela ne gêne pas votre respiration. Toutefois, pensez bien à maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres, limitez le nombre d’amis qui jouent ensemble et respectez les règles d’hygiène des mains.

En ce qui concerne le port du masque à l’école et dans les autres lieux publics, l’OMS conseille de toujours consulter les autorités locales et de respecter les pratiques recommandées dans votre zone. Dans les pays ou les régions où la transmission communautaire du virus est intense et dans les contextes où il n’est pas possible de pratiquer l’éloignement physique, l’OMS et l’UNICEF recommandent aux décideurs d’appliquer les critères suivants concernant le port du masque dans les écoles (dans les salles de classe, les couloirs ou les espaces collectifs) lorsqu’ils élaborent les politiques nationales :

• Le port du masque ne doit pas être requis pour les enfants de 5 ans et moins.

• Pour les enfants âgés de 6 à 11 ans, la décision concernant le port du masque variera d’un endroit à l’autre et dépendra de plusieurs facteurs, entre autres de l’intensité de la transmission dans la zone où vivent les enfants, des normes locales qui influent sur les interactions sociales, de la capacité des enfants à respecter le port approprié du masque et de la disponibilité d’une supervision appropriée par des adultes.

• Les enfants et adolescents de 12 ans et plus doivent respecter les directives nationales sur le port du masque applicables aux adultes.

Regarder notre vidéo (en anglais) expliquant comment porter un masque en tissu.

Pour plus d’informations, regarder notre vidéo (en anglais) sur les recommandations de l’OMS concernant les matériaux et la composition des masques en tissu.

Autres ressources :


 

La COVID-19 a brusquement propulsé la vie quotidienne de beaucoup de gens en ligne, et vous passez peut-être encore plus de temps en ligne qu’avant. Si les solutions en ligne offrent des occasions précieuses de poursuivre votre apprentissage, votre socialisation et vos loisirs, vous devriez néanmoins essayer de limiter le temps d’écran qui n’est pas en lien avec vos études ou une activité physique, car il est important de rester physiquement actif pour rester en bonne santé et garder une attitude positive. De plus, certaines personnes sont sensibles à la lumière vacillante et peuvent souffrir de maux de tête, de nausées et d’étourdissement, voire de crises convulsives, si elles passent trop de temps devant un écran.

C’est pourquoi il est important de remplacer une partie de votre temps de loisirs devant un écran par des activités d’un autre type, comme écouter de la musique, lire un livre, jouer à des jeux de société ou pratiquer une activité physique, par exemple faire une promenade ou du jogging. Consacrer trop de temps aux jeux vidéo peut entraîner un « trouble du jeu vidéo », lequel mène à une réduction du sommeil, une inversion du cycle jour/nuit, une perte d’appétit, un comportement agressif, des maux de tête et des troubles de l’attention. Si vous présentez ces symptômes, demandez de l’aide à vos parents ou à un adulte de confiance.

Autres ressources :

 

Étant donné que vous passez peut-être encore plus de temps en ligne qu’avant, mieux vaut être conscient des risques. Tout d’abord, soyez prudent quant au contenu que vous partagez en ligne. Les comportements risqués, comme le sexting ou le partage de contenu à caractère sexuel, peuvent vous exposer à des risques de chantage, de harcèlement et d’humiliation. Deuxièmement, passer plus de temps en ligne peut augmenter la probabilité que vous entriez en contact avec des prédateurs qui cherchent à exploiter sexuellement des jeunes. Lorsque vous êtes devant une webcam, portez des vêtements appropriés, et ne vous connectez pas avec vos professeurs ou des salles de classe virtuelles depuis une chambre à coucher. En outre, il est important de souligner que certains adolescents – par exemple des adolescents qui ont un handicap ou qui sont perçus comme différents ou risquant davantage de contracter ou de transmettre la COVID-19 – peuvent être davantage exposés au risque de cyberharcèlement et de discrimination. Les contacts en ligne blessants, discriminatoires ou inappropriés ne sont jamais acceptables. En cas de doute, ou si certaines de vos interactions en ligne vous mettent mal à l’aise ou vous angoissent, parlez-en sans attendre à un parent ou à un autre adulte de confiance.

 

 

Nous vivons une période difficile. Beaucoup de gens – y compris vos parents, peut-être – se font des soucis à propos de la sécurité, de la santé et de l’argent. Vivre à l’étroit et dans des conditions de confinement peut exacerber ces tensions et ce stress. Il est normal d’être en désaccord à l’occasion, mais si ces désaccords deviennent abusifs sur le plan verbal ou physique, il est justifié d’intervenir.

Si ce qui se passe à la maison vous inquiète ou si vous ne vous sentez pas en sécurité, parlez-en à un adulte de confiance et demandez-lui conseil. Pendant une dispute, essayez de ne pas attirer l’attention sur vous pour qu’on ne vous fasse pas de mal. Il peut être utile d’avoir un plan de sécurité en cas d’escalade de la violence. Vous pouvez notamment préparer un sac contenant des articles essentiels, comme des vêtements, vos documents et un chargeur électrique, et identifier un voisin, un ami, un parent ou un refuge où vous rendre si vous devez quitter soudainement votre domicile pour des raisons de sécurité. Entendez-vous avec l’adulte de confiance en question pour qu’il ou elle vous aide à alerter les autorités compétentes qui pourront vous venir en aide pour rester en sécurité, notamment la police, les services de santé d’urgence et les services sociaux.

Dans la plupart des pays les plus touchés par la COVID-19, les services essentiels restent disponibles, notamment les refuges et les services de protection. Si vous n’avez pas d’adulte de confiance à qui confier vos inquiétudes, il y a peut-être dans votre pays des lignes d’assistance, notamment par texto, pour que vous puissiez communiquer avec quelqu’un qui pourra vous aider ou vous donner des conseils.

Autres ressources :

Il n’y a aucune preuve que la COVID-19 se transmet par le sperme ou les fluides vaginaux. Néanmoins, lors de rapports sexuels, vous êtes très proche de l’autre personne. Cela expose donc une des deux personnes au risque si l’autre est atteinte de COVID-19. La masturbation n’impliquant pas d’autre personne, elle ne suppose pas de risque de contracter la COVID-19. Selon les directives gouvernementales, des restrictions peuvent s’appliquer aux rencontres avec des personnes extérieures à votre foyer, donc il est important de respecter ces directives.

Le risque de contracter la COVID-19 n’augmente pas si vous cohabitez déjà avec votre partenaire sexuel et si vous prenez tous les deux les mesures nécessaires pour vous protéger du virus. Veillez à utiliser un préservatif et un moyen de contraception pour éviter toute infection sexuellement transmissible et toute grossesse non désirée.

Autres ressources :

 

 

Ce comportement est absolument inacceptable. Et ce n’est aucunement votre faute. Si vous habitez dans la même maison que cette personne et/ou que vous dépendez d’elle (il s’agit le plus souvent d’un homme), cela peut vous rendre les choses difficiles, en particulier tant que sont en vigueur les consignes de rester chez soi en raison de la COVID-19. Voici quelques suggestions pour améliorer votre sécurité à la maison.

  • Vous pourriez lui dire, poliment, mais fermement, que vous ne voulez pas qu’il vous touche et lui demander d’arrêter.
  • Vous pourriez informer vos parents, les autres personnes qui s’occupent de vous ou un adulte à qui vous faites confiance à la maison de ce qui se passe.
  • Vous pourriez informer un adulte de confiance en dehors du domicile, comme un voisin, un professeur, un parent ou un ami de la famille.
  • Si vous avez accès à un téléphone, vous pourriez appeler ou envoyer un texto pour demander de l’aide. Vous pourriez notamment appeler une ligne d’assistance pour enfants et femmes qui ont besoin d’aide ou se sentent en détresse ou victimes d’abus, ou encore appeler un service de protection de l’enfance dans votre région. Veillez à ne pas laisser vos appels téléphoniques ou textos à un endroit où quelqu’un d’autre pourrait y avoir accès.
  • Si vous devez quitter la maison immédiatement parce qu’il vous fait du mal, pensez à vous arranger discrètement (sans qu’il puisse vous entendre) avec un voisin ou un parent ou ami de la famille de confiance qui puisse vous aider à quitter la maison et restez avec lui ou elle jusqu’à ce qu’il soit sûr de rentrer chez vous.

Si vous êtes victime d’abus sexuels ou qu’on vous a violé(e), et que vous avez besoin d’aide ou de soins médicaux urgents, rendez-vous le plus vite possible à l’hôpital ou à la clinique le ou la plus proche pour obtenir des soins médicaux.

Autres ressources :

Nous ne savons pas quand la pandémie se terminera, mais nous savons que cela dépend des actions de chacun de nous pour enrayer la propagation du virus. Les sacrifices que vous avez consentis en renonçant à voir vos amis, à aller à l’école et à vos autres activités sont votre contribution à la lutte contre la pandémie. En mettant les sociétés et les économies en veilleuse, nous avons réduit la capacité du virus à se propager au sein de nos communautés. Ces mesures défensives ont permis de limiter les ravages que le virus peut causer et de gagner du temps pour en apprendre davantage sur le virus et trouver des solutions afin de pouvoir reprendre un mode de vie plus familier. C’est grâce à elles que les écoles et les commerces ont pu rouvrir dans de nombreux pays. Il est important que vous continuiez à observer les mesures recommandées et à encourager vos amis à faire de même afin d’éviter que la situation s’aggrave.

Autres ressources :

 

L’anonymat associé au télétravail est vraiment pesant, et il est normal de vous sentir un peu oublié et perdu. Vous pouvez avoir l’impression que vous avez du mal à obtenir l’attention que vous méritez et qu’on ne remarque pas votre travail, surtout s’il s’agit d’un nouvel emploi et que vous ne connaissez pas encore bien votre supérieur et vos collègues. Si vous êtes à l’aise avec votre supérieur, il peut être utile de discuter avec lui pour voir s’il est possible d’ajuster votre charge de travail, vos horaires ou d’autres aspects de votre poste. Vous pourriez également avoir cette conversation avec la personne responsable des ressources humaines.

Voici quelques suggestions pour vous sentir plus à l’aise dans votre nouvel emploi même si vous êtes en télétravail. Demandez à votre supérieur si vous pouvez suivre une formation sur le travail à distance et les compétences en efficacité personnelle. Employer votre temps pour profiter de possibilités d’apprentissage et de formation peut non seulement vous aider à perfectionner les compétences nécessaires à votre emploi actuel, mais également vous préparer pour les futurs postes qui pourraient vous intéresser. Convenez avec votre supérieur de vous appeler régulièrement pour faire le point ; lors de ces échanges, vous pourrez le tenir informé des tâches que vous avez accomplies en lui présentant une synthèse à titre informatif. Si vous avez des réunions d’équipe périodiques, profitez de ces occasions pour souligner vos principales réussites et pour permettre vos collègues de mieux vous connaître. Invitez les collègues avec lesquels vous n’avez pas encore échangé à une pause-café virtuelle. Ne soyez pas timide, n’hésitez pas à vous porter volontaire pour de nouveaux projets et proposez votre aide à vos collègues lorsque vous le pouvez.

Lorsque les solutions aux problèmes sont difficiles à trouver, il peut être utile d’en parler à cœur ouvert avec des personnes en qui vous avez confiance, qui seront peut-être en mesure de vous aider ou qui seront ouvertes à discuter de vos idées – qu’il s’agisse de vos amis, de vos collègues de travail, de vos supérieurs ou des ressources humaines, ou encore de conseillers extérieurs, par exemple en orientation professionnelle ou en recherche d’emploi. Beaucoup d’agences de placement publiques ont délocalisé leurs services en ligne et peuvent vous donner un excellent aperçu du marché du travail, des postes vacants et des possibilités de formation.

Si vous sentez que la situation a des conséquences néfastes sur votre santé mentale et vous affecte bien plus que prévu (notamment si cela nuit à votre efficacité au travail), vous pouvez envisager les options suivantes : 1) appliquez des techniques de gestion du stress, car faire baisser le stress peut aider à mieux réfléchir pour résoudre les problèmes (consulter les guides Faire ce qui compte en période de stress et Gérer les risques psychosociaux liés au travail pendant la pandémie de la COVID-19) ; 2) si vous continuez à travailler, envisagez de faire appel aux services de santé du personnel ou des ressources humaines, qui pourront peut-être vous aider à trouver un soutien en santé mentale et psychologique, au travail ou auprès des services de santé locaux, y compris un soutien en ligne.

Autres ressources :


 

La COVID-19 est une zoonose, ce qui signifie qu’elle existait déjà naturellement avant d’être transmise à l’homme. La plupart des maladies infectieuses émergentes – chez les animaux sauvages ou domestiques, chez les plantes ou chez l’homme – apparaissent du fait d’activités humaines qui entraînent une dégradation de l’environnement. Les pressions humaines, de la déforestation aux pratiques agricoles intensives et polluantes, en passant par la gestion et la consommation dangereuses d’animaux sauvages, ne font qu’accroître le risque de maladies infectieuses nouvelles ou émergentes, ce qui explique l’augmentation régulière du nombre d’épidémies depuis 1980.

Pour prévenir les effets catastrophiques des maladies infectieuses émergentes, nous devons admettre que la santé humaine est intimement liée à la santé des animaux et de notre environnement commun et prendre des mesures pour les protéger. Des millions de jeunes se sont déjà mobilisés pour demander que l’on agisse pour le climat et la biodiversité – mais aussi pour revendiquer leur droit à un air non pollué, et à un avenir sur une planète vivable. Vous pouvez vous joindre à eux pour apporter votre voix et vos talents à ce mouvement mondial :

Autres ressources :


 

Mis à jour le 14 décembre 2020