Monsieur le Président Ramaphosa, Excellences Mesdames et Messieurs,
L’OMS se félicite de l’approbation par le G20 de la sécurité sanitaire et des systèmes de santé résilients dans la Déclaration, ainsi que les principes volontaires de haut niveau pour investir dans la réduction des risques de catastrophe.
De même, nous saluons l’attention portée par Présidence sud-africaine aux infrastructures critiques.
Des systèmes de santé solides et des capacités d’alerte précoce sont essentiels pour éviter que les crises ne deviennent des catastrophes.
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière des lacunes critiques au niveau des défenses mondiales en matière de sécurité sanitaire.
Nous remercions le G20 pour son leadership dans la réduction de ces lacunes, notamment par la création du Fonds de lutte contre les pandémies et de l’Équipe spéciale conjointe sur le financement et la santé.
En outre, l’OMS a lancé plusieurs initiatives en faveur de la sécurité sanitaire mondiale, fondées sur les enseignements tirés de la COVID-19.
Comme vous le savez, lors de l’Assemblée mondiale de la Santé cette année, les États Membres de l’OMS ont adopté l’Accord de l’OMS sur les pandémies, qui, une fois ratifié, deviendra un instrument historique de droit international.
Les États Membres négocient actuellement le Système OMS d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages découlant de leur utilisation (l’annexe PABS) qui sera essentiel pour garantir un accès équitable aux vaccins et autres contre-mesures médicales.
Nous prions les pays du G20 de faire en sorte que ces négociations soient parachevées à temps pour l’Assemblée mondiale de la Santé de l’année prochaine, prévue en mai ; car la question n’est pas de savoir si la prochaine pandémie aura lieu, mais quand.
Je vous remercie.