Dernières nouvelles de la Soixante-Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé ‎– 27 mai 2021‎

27 mai 2021
Communiqué de presse
  • Nouvelles résolutions concernant le diabète ; la santé des personnes handicapées ; le paludisme ; et la santé bucco-dentaire.
  • Décisions concernant les soins oculaires ; le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles ; ainsi que les maladies tropicales négligées et les maladies non transmissibles.
  • Approbation du budget programme 2022-2023.

RÉSOLUTIONS

Prévention, diagnostic et maîtrise du diabète

Dans une nouvelle résolution, les États Membres sont instamment invités à accorder un niveau de priorité plus élevé à la prévention, au diagnostic et à la maîtrise du diabète, ainsi qu’à la prévention et à la prise en charge des facteurs de risque comme l’obésité.

Il est recommandé d’agir dans un certain nombre de domaines, notamment : la mise au point de méthodes pour atteindre les cibles en matière de prévention et de maîtrise du diabète, dont l’accès à l’insuline ; la promotion de la convergence et de l’harmonisation des exigences réglementaires relatives à l’insuline et à d’autres médicaments et produits sanitaires utilisés dans le traitement du diabète ; ainsi que l’évaluation de la faisabilité et de l’intérêt potentiel de la mise au point d’un outil sur le Web pour partager des informations sur la transparence des marchés de médicaments antidiabétiques et des produits sanitaires connexes.

Les délégués ont prié l’OMS d’élaborer des recommandations et d’apporter son soutien pour renforcer le suivi et la surveillance du diabète dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre les maladies non transmissibles, et d’envisager la définition éventuelle de cibles à cet égard. L’OMS a également été chargée de formuler des recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge de l’obésité, ainsi que des orientations sur les politiques de prévention et de maîtrise du diabète.

Plus de 420 millions de personnes sont atteintes aujourd’hui de diabète et ce nombre devrait passer à 578 millions d’ici à 2030. Chez un adulte sur deux vivant avec un diabète de type 2, le diagnostic n’a pas été posé. À l’échelle mondiale, 100 ans après la découverte de l’insuline, la moitié des personnes vivant avec un diabète de type 2 ayant besoin d’insuline n’y ont pas accès.

Liens connexes :

Projet de résolution intitulée « Réduire la charge des maladies non transmissibles en renforçant la prévention et la maîtrise du diabète », mai 2021 : https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_ACONF5-fr.pdf.

En savoir plus sur le diabète : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/diabetes

Pacte mondial contre le diabète : https://www.who.int/initiatives/the-who-global-diabetes-compact.

Plan d’action mondial de l’OMS relatif au handicap 2014-2021 : un meilleur état de santé pour toutes les personnes handicapées

Plus d’un milliard de personnes vivent actuellement avec une forme ou une autre de handicap. Ce nombre augmente avec l’accroissement et le vieillissement de la population, et en raison du nombre croissant de personnes vivant avec des maladies non transmissibles.

Avec la résolution adoptée aujourd’hui relative au meilleur état de santé que les personnes handicapées sont capables d’atteindre, l’objectif est de rendre le secteur de la santé plus inclusif en éliminant les principaux obstacles auxquels ces personnes sont confrontées lorsqu’elles cherchent à accéder aux services de santé. En voici quelques exemples :

  • Accès à des services de santé efficaces : les personnes handicapées font souvent face à des obstacles, notamment à des obstacles physiques qui les empêchent d’accéder aux établissements de santé, à des obstacles au moment d’accéder aux informations sanitaires, ainsi qu’à des attitudes discriminatoires qui portent gravement atteinte aux droits des personnes handicapées.
  • Protection pendant les situations d’urgence sanitaire : les personnes handicapées sont touchées de manière disproportionnée par les situations d’urgence de santé publique comme la pandémie de COVID-19, car elles n’ont pas été prises en compte dans les plans nationaux de préparation et de riposte aux situations d’urgence sanitaire.
  • Accès aux interventions de santé publique dans différents secteurs : les interventions de santé publique ne parviennent pas jusqu’aux personnes handicapées, car les informations ne sont pas fournies de façon accessible et que les interventions ne tiennent pas compte de la situation et des besoins particuliers des personnes handicapées.

L’objectif avec cette résolution est également d’améliorer la collecte et la ventilation de données fiables sur le handicap afin d’étayer les politiques et les programmes dans le domaine de la santé.

Un ensemble de mesures devant être prises par le Secrétariat de l’OMS sont recensées dans la résolution, notamment l’élaboration d’ici à la fin de 2022 d’un rapport sur le meilleur état de santé que les personnes handicapées sont capables d’atteindre, la mise en œuvre de la Stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap (https://www.who.int/publications/i/item/9789240020627) à tous les niveaux de l’Organisation, l’appui à la création d’un programme de recherche mondial portant sur la santé et le handicap, et la fourniture aux États Membres des connaissances techniques et du soutien au renforcement des capacités nécessaires pour intégrer une approche qui soit adaptée aux personnes handicapées et inclusive dans le secteur de la santé.

Liens connexes :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/disability-and-health

https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/why-is-the-convention-on-the-rights-of-persons-with-disabilities-important.

Renouveler l’engagement en vue d’accélérer les progrès vers l’élimination du paludisme

Avec la résolution adoptée aujourd’hui, l’objectif est de redynamiser les efforts visant à éliminer le paludisme, une maladie qu’il est possible de prévenir et de traiter qui cause encore plus de 400 000 décès chaque année, principalement des enfants âgés de moins de cinq ans vivant en Afrique subsaharienne.

Malgré une période au cours de laquelle des succès sans précédent se sont enchaînés dans la lutte mondiale contre le paludisme avec, selon les estimations, 7,6 millions de décès et 1,5 milliard de cas évités depuis 2000, les avancées en matière de lutte contre le paludisme ont marqué le pas à l’échelle mondiale ces dernières années. En 2019, environ 229 millions de nouveaux cas de paludisme ont été enregistrés, un chiffre qui évolue très peu depuis 2015.

Dans cette nouvelle résolution, les États Membres sont invités à avancer plus vite dans la lutte contre le paludisme au moyen de plans et d’approches conformes à la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, qui a été actualisée, et aux lignes directrices pour la lutte antipaludique de l’OMS. Les pays sont également priés d’accroître l’investissement dans les services de santé et le soutien apporté à ces services en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté, à pérenniser le financement de la lutte mondiale contre le paludisme et à l’augmenter de manière suffisante, ainsi qu’à accroître les investissements dans la recherche et la mise au point de nouveaux outils.

La version actualisée de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme reflète les enseignements tirés et les expériences accumulées ces cinq dernières années, y compris le coup d’arrêt marqué par la progression à l’échelle mondiale et l’impact de la pandémie de COVID-19. Ses principes directeurs mettent en avant la nécessité pour les pays de jouer un rôle moteur dans la lutte contre le paludisme, pour les systèmes de santé d’être équitables et résilients, et pour les interventions d’être adaptées aux informations et aux données factuelles recueillies localement.

Liens connexes :

Version actualisée de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS : https://www.who.int/teams/global-malaria-programme/global-technical-strategy-for-malaria-2016-2030.

Lignes directrices de l’OMS pour la lutte antipaludique : https://www.who.int/teams/global-malaria-programme/guidelines-for-malaria.

Principaux repères sur le paludisme : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malaria.

Rapport sur le paludisme dans le monde 2020 : https://www.who.int/publications/i/item/9789240015791.

Amélioration de la santé bucco-dentaire

Dans une nouvelle résolution sur la santé bucco-dentaire, l’Assemblée mondiale de la Santé invite instamment les États Membres à s’attaquer aux principaux facteurs de risque que les affections bucco-dentaires ont en commun avec d’autres maladies non transmissibles, tels que la consommation de sucres libres en grandes quantités, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool, et à renforcer les capacités des professionnels de la santé bucco-dentaire.

L’Assemblée mondiale de la Santé recommande également de réorienter l’approche curative traditionnelle vers une approche favorisant la prévention, qui inclue la promotion de la santé bucco-dentaire au sein des familles, des établissements scolaires et des lieux de travail, ainsi que la prestation de soins complets et inclusifs en temps utile dans le cadre du système de soins de santé primaires. Les délégués sont convenus que la santé bucco-dentaire devait faire partie intégrante des programmes consacrés aux maladies non transmissibles et que les soins bucco-dentaires devaient être inclus dans les programmes relatifs à la couverture sanitaire universelle.

Plus de 3,5 milliards de personnes sont atteintes d’affections bucco-dentaires, principalement au sein des populations pauvres et défavorisées sur le plan social. La plupart des affections bucco-dentaires ont été associées à d’autres maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers, la pneumonie, l’obésité et la prématurité. Le fait que de nombreux programmes de couverture sanitaire universelle ne couvrent pas la santé bucco-dentaire constitue un problème majeur.

L’OMS est invitée à élaborer, pour examen en 2022, un projet de stratégie mondiale sur la lutte contre les affections bucco-dentaires, à établir, d’ici à 2023, un plan d’action sur la base de cette stratégie mondiale, et à recommander des interventions correspondant aux « meilleurs choix ».

Lien connexe :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/oral-health

DÉCISIONS

Soins oculaires : cibles mondiales concernant la couverture effective de la correction des défauts de réfraction et de la chirurgie de la cataracte

La décision prise aujourd’hui d’adopter les cibles mondiales atteignables en 2030 concernant la couverture effective de la correction des défauts de réfraction et de la chirurgie de la cataracte  ̶  à savoir, une augmentation de 40 % de la couverture de la correction des défauts de réfaction et une augmentation de 30 % de la couverture de la chirurgie de la cataracte  ̶  jouera un rôle de premier plan dans l’augmentation de la couverture des soins oculaires à l’échelle mondiale à l’avenir, tout en permettant la prestation de services de qualité.

Les interventions permettant de répondre aux besoins associés aux défauts de réfraction non corrigés et à une cataracte non opérée figurent parmi les plus rentables et les plus pratiques pouvant être mises en œuvre. Parmi les principaux défis rencontrés lorsque l’on souhaite faire face à la demande croissante concernant ces interventions figure la capacité de fournir des services aux populations n’ayant qu’un accès restreint aux services de base et d’assurer la prestation de services de qualité.

À l’échelle mondiale, plus de 800 millions de personnes présentent une déficience affectant la vision de loin (myopie ou hypermétropie) ou la vision de près (presbytie) qui pourrait être traitée au moyen d’une paire de lunettes appropriée. Selon les estimations, 100 millions de personnes présentent une déficience, modérée à grave, de la vision de loin ou une cécité qui pourrait être corrigée par l’accès à la chirurgie de la cataracte.

On s’attend à ce que ces chiffres augmentent puisque la presbytie et la cataracte font partie du vieillissement normal, tandis que les augmentations prévues de la myopie chez les plus jeunes seront en grande partie attribuables à des facteurs liés au mode de vie, tels que la réduction du temps passé à l’extérieur et l’augmentation du temps consacré à des activités en vision rapprochée soutenues.

Pour atteindre ces buts, toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, la société civile, les organisations internationales, les organisations intergouvernementales et le Secrétariat de l’OMS, doivent collaborer de manière concertée et novatrice, en amont, dans l’objectif de répondre aux besoins de la population en matière de soins oculaires. Ces besoins ne se rapportent pas seulement à la cataracte et aux défauts de réfraction, mais sont également associés à un ensemble d’autres affections oculaires courantes, telles que le glaucome et la rétinopathie diabétique.

Lien connexe :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/blindness-and-visual-impairment

Stratégies mondiales du secteur de la santé contre le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles

Le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles représentent des défis toujours aussi d’actualité en matière de santé publique. Associés, ils sont responsables de plus d’un million de nouvelles infections par jour et de 2,3 millions de décès par an.

Alors que les stratégies actuelles du secteur de la santé dans ces domaines arrivent à échéance cette année, les délégués participant à la Soixante-Quatorzième Assemblée mondiale de la Santé ont demandé aujourd’hui que de nouvelles stratégies soient élaborées pour combler l’écart jusqu’en 2030.

Un grand nombre des objectifs de développement durable liés à la santé n’ont pas été atteints, les progrès ayant été également entravés par la COVID-19, mais la réduction de l’incidence de l’infection par l’hépatite B est sur la bonne voie. En outre, l’expansion des traitements contre le VIH et l’hépatite C se poursuit et la couverture des interventions telles que le dépistage de la syphilis chez les femmes enceintes dans le cadre de soins prénatals et la vaccination contre le papillomavirus humain est en hausse.

Les nouvelles stratégies feront fond sur ces succès tout en visant à remédier aux insuffisances qui entravent l’accès aux communautés les plus gravement touchées et les plus à risque. L’OMS s’apprête à organiser une série de séances d’information virtuelles et de consultations auprès des parties prenantes, afin d’étayer la mise au point de ces stratégies.

Liens connexes :

Le Global progress report on HIV, viral hepatitis and sexually transmitted infections, 2021 (Rapport sur la situation mondiale concernant le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles, 2021) (https://www.who.int/publications/i/item/9789240027077), publié au début du mois, contient des estimations actualisées sur l’hépatite et des infections sexuellement transmissibles, ainsi que des recommandations clés destinées à aider les pays à progresser plus vite.

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/hiv-aids

Journée mondiale des maladies tropicales négligées (MNT)

Les délégués sont convenus aujourd’hui que le 30 janvier serait une journée mondiale consacrée aux maladies tropicales négligées (MTN). Cette journée offrira une occasion importante de mobiliser un large éventail de partenaires aux niveaux local, national et mondial afin de contribuer à accélérer la fin des MNT et de tirer parti de la dynamique croissante ayant pour but de mettre fin aux souffrances associées à ces maladies dévastatrices. L’une des principales mesures consistera à collaborer avec tous les acteurs concernés pour donner la priorité à la mise en œuvre des programmes d’un secteur à l’autre de manière cohérente et intégrée.

La Journée mondiale des MTN sera également l’occasion d’inciter les jeunes à intensifier la sensibilisation tant nécessaire et de contribuer aux efforts déployés pour mettre en œuvre la nouvelle feuille de route pour les MNT 2021-2030. La feuille de route vise à soulager les répercussions sanitaires, sociales et économiques dévastatrices que ces maladies ont sur plus d’un milliard de personnes, dont beaucoup sont pauvres et vivent dans des zones rurales reculées, des bidonvilles ou des zones de conflit.

Liens connexes :

Maladies tropicales négligées : https://www.who.int/teams/control-of-neglected-tropical-diseases.

Campagnes de l’OMS : https://www.who.int/fr/campaigns.

Nouvelle feuille de route pour la mise en œuvre afin d’atteindre la cible des ODD relative aux maladies non transmissibles

Afin de soutenir la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles (MNT), les délégués à l’Assemblée mondiale de la Santé ont demandé à l’Organisation mondiale de la Santé d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre au cours de la période 2023-2030.

La feuille de route servira de base aux pays pour décider des activités prioritaires et des moyens d’accélérer les progrès vers la réalisation de la cible 3.4 des objectifs de développement durable (ODD) au cours des 10 prochaines années.

La cible 3.4 des ODD consiste, d’ici à 2030, à réduire d’un tiers le taux de mortalité prématurée due à des MNT, par rapport au niveau de 2015, et à promouvoir la santé mentale et le bien-être. Seuls 17 pays sont actuellement sur la bonne voie pour atteindre cette cible pour les femmes et ils ne sont que 15 pour les hommes. Les mesures relatives à la réalisation d’autres cibles de l’ODD 3, telles que celles relatives à la réduction de l’usage du tabac et à la couverture sanitaire universelle, seront incluses dans la feuille de route.

Au cours de l’élaboration de la feuille de route, l’OMS entreprendra de vastes consultations au sein de l’Organisation comme à l’extérieur, y compris avec les personnes atteintes de MNT. Les leçons tirées des travaux antérieurs de l’OMS et de ses principaux partenaires pour lutter contre les MNT, y compris dans le contexte de la pandémie de COVID-19, seront prises en considération.

La feuille de route sera soumise à l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2022, après examen par le Conseil exécutif lors de sa session de janvier 2022 et des consultations ultérieures avec les États Membres.

Liens connexes :

Évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan d’action mondial de l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 – Résumé d’orientation

https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_10Add1-fr.pdf

 

Déclaration politique de la troisième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles

https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/EB148/B148_7-fr.pdf

 

Pour plus d’informations sur les maladies non transmissibles

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/noncommunicable-diseases

Budget programme 2022-2023

Aujourd’hui, les délégués ont discuté et approuvé le projet de budget programme 2022-2023 de l’Organisation [https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_5Rev1-fr.pdf] (A74/5 Rev.1) dont le montant s’élève à 6121,7 millions de dollars des États-Unis.

Le montant du budget de base (soit la partie du budget couvrant les priorités stratégiques ainsi que les fonctions d’appui) représente une augmentation de 16 % par rapport au budget 2020-2021. Plusieurs délégations se sont dites favorables à cette « augmentation ambitieuse » en raison de la nécessité urgente d’une OMS forte et bien financée, en particulier à la suite de la crise de la COVID-19.

Conformément au treizième programme de travail [https://www.who.int/about/what-we-do/thirteenth-general-programme-of-work-2019---2023] et aux cibles du « triple milliard » que s’est fixées l’OMS [https://www.who.int/data/triple-billion-dashboard], le budget soutient les trois priorités stratégiques de l’Organisation : faire en sorte qu’un milliard de personnes supplémentaires pour chaque priorité bénéficient d’une couverture sanitaire universelle, d’une meilleure protection face aux situations d’urgence sanitaire et d’un meilleur état de santé et d’un plus grand bien-être.

Les États Membres ont également discuté du rapport sur le cadre de résultats, [https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_7-fr.pdf], ainsi que des informations actualisées [https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_8-fr.pdf] et du récent rapport du Groupe de travail sur le financement durable [https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA74/A74_6-fr.pdf].

Les délégués ont appelé à une OMS dotée d’un financement plus flexible, prévisible et durable et ont souligné qu’une augmentation des ressources devait s’accompagner d’un suivi robuste des progrès réalisés et des résultats mesurables.

Le budget sera financé par des contributions fixées (956,9 millions de dollars É.-U) et des contributions volontaires (5 164,8 millions de dollars É.-U). La dépendance croissante de l’OMS à l’égard des contributions volontaires pour financer des activités essentielles est une source de préoccupation pour les représentants de plusieurs États Membres.

Liens connexes :

Portail Web du budget programme : https://open.who.int/2020-21/home

Comment l’OMS est-elle financée ?https://www.who.int/fr/about/funding

Le triple milliard : https://youtu.be/RnI8MvSRHTM